mercredi 16 mai 2018

Majestic murder - Armelle Carbonel

Aujourd'hui dans la tête de Kate, le rideau tombe sur une scène macabre.


Résumé:
Une écorchée vive qui rêve de brûler les planches. Un squat à fuir, un homme secret et tourmenté. Et une audition menée par une troupe étrange dans un théâtre abandonné... Le Majestic. Serez-vous prêts pour la première ? Après un "Criminal Loft" encensé par la critique, "Majestic Murder" est un thriller sombre et original, asseyant définitivement son auteure parmi les plumes majeures de la littérature noire.

Mon avis:
Séduite par le Criminal loft de Mme Carbonel, je me suis lancée en toute confiance dans la lecture de ce nouveau roman.
Début plutôt déroutant et peu engageant au coeur d'un bouge malfamé regorgeant de détritus humains. Deux personnes se détachent, aussi détestable et paumé l'un que l'autre: Seamus et Lillian. 
Lillian semble être une beauté fanée, aspirante comédienne récitant du Shakespeare à tout bout de champ. 
Seamus paraît mal intentionné, animé d'un sombre dessein et encouragé par une voix furieuse qui résonne dans sa tête.
Les deux paumés décident de participer à une audition pour une pièce de théâtre, chacun pour une raison différente: Lillian pour fouler les planches et avoir son quart d'heure de gloire. Seamus pour avoir un peu d'argent facile. 
En réalité leurs motivations sont bien plus profondes et dangereuses, et le lecteur les découvrira par la suite.
La mise en route de l'histoire (l'exposition devrais-je certainement dire) m'a déstabilisée. 
Une droguée et un schizophrène en tandem héroïque me paraissait en effet être une curieuse combinaison, mais assez vite je fus détrompée. 
Je fus séduite par l'ambiance hors du temps du Majestic, ces protagonistes étranges, l'ombre malveillante du Dramaturge, la présence discrète de Noname, et l'horreur qui se profilait.
Armelle Carbonel raconte avec brio une histoire totalement loufoque qui tient pourtant la route et dont les ultimes révélations laissent pantois. 
Vivement son prochain roman !

lundi 14 mai 2018

Les candidats - Iain Rob Wright

Aujourd'hui dans la tête de Kate, on va faire un jeu.


Résumé:
DIX JOURS, DOUZE CONCURRENTS, DEUX MILLIONS EN LIQUIDE.
Ce qui a première vue apparaît être la chance de sa vie pour Damien Banks se révélera par la suite être le pire cauchemar imaginable. Coincé dans une maison avec onze étrangers, et la voix tonitruante du ‘Propriétaire’, il est contraint de participer à cette compétition non seulement pour l’argent, mais aussi pour sauver sa propre vie. Et celle de son meilleur ami et mentor.
De toute évidence, il ne peut faire confiance à personne, surtout depuis qu’une liste citant les crimes commis par les participants a été affichée sur un mur: TRICHEUR, ASSASSIN, ABUSEUR, PUTAIN, TRAÎTRE, ESCROC, REVENDEUR, PRÉDATEUR, MILITANT, VOLEUR.
Que signifie cette liste, et qui est le Propriétaire? Seul le temps le dira, mais Damien doit s’assurer de terminer vainqueur, car tous les perdants sont éliminés, littéralement.
Que les jeux commencent. Êtes-vous prêts?

Mon avis:
Je viens tout juste de finir ce livre et je n'ai pas grand chose à en dire à part que je ne suis pas sûre d'avoir compris l'épilogue, ce qui est dommage car c'est justement de connaître l'issue qui donne envie de progresser dans la lecture de ce roman.

Les candidats ne sont pas des personnages très travaillés. Les petits détails tournent surtout autour de Damien et de Dani. On en apprend plus sur les gens seulement quand ils sont morts. 

Il est vrai qu'il y a quelque chose de la saga SAW.
Les jeux mortels sont assez machiavéliques et élaborés, mais les participants ont toujours une chance de s'en sortir vivant. On ne s'attache pas à eux car on sait qu'ils ne sont pas de parfaits innocents si Jigsaw/le Propriétaire les a piégés.

Malgré tout je préfère de très loin les films SAW car l'histoire derrière les jeux est bien plus intelligente et complexe que dans le roman de Iain Rob Wright où l'auteur se contente de lister quelques mobiles assez classiques.
L'identité du Propriétaire est tirée par les cheveux selon moi, et pour le coup cela me fait un peu penser à un autre film: American nightmare.

Il manque un truc à ce roman pour que j'en garde un souvenir impérissable. Armelle Carbonel a mieux réussi le récit de son Criminal loft. Même si la fin m'a également déçue, j'ai passé un meilleur moment avec les affreux candidats du couloir de la mort.