samedi 7 septembre 2019

L'affaire Isobel Vine - Tony Cavanaugh

Aujourd'hui dans la tête de Kate, on dépoussière une vieille affaire de plus de 25 ans, afin d'innocenter un policier en passe de devenir commissaire.


Résumé:
Pour n’importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative.
Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L’enquête fut d’autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s’est réellement passé.
Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n’est jamais une partie de plaisir, surtout quand l’affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C’est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d’attention et de respect aux morts qu’aux vivants. L’enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l’amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.

Mon avis:
A l'époque, l'enquête a été bâclée. Isobel, jeune lycéenne, est retrouvée morte à son domicile, pendue à la porte de sa chambre par une cravate. Les premières impressions seront les dernières retenues, à savoir qu'un jeu sexuel a certainement mal tourné, ou encore qu'Isobel s'est suicidée, et les conclusions du légiste resteront évasives.

25 ans plus tard, le commissaire Copeland Walsh, proche de la retraite et souhaitant que Nick Racine lui succède, sollicite l'aide du chevronné Darian Richards pour innocenter son poulain dans cette affaire. Au moment du décès d'Isobel, des rumeurs courraient sur l'implication de quatre jeunes policiers, dont le fameux Racine, proches d'un certain Dominic Stone, homme plein aux as et influent, également petit trafiquant de drogue qui aurait corrompu ces policiers débutants afin de s'en servir comme hommes de main.
Isobel quant à elle, a servi de mule à son insu, à la demande de son professeur dont elle était amoureuse, et pour le compte de Stone. Elle s'est fait pincée à l'aéroport, et à partir de ce moment elle s'est retrouvé harcelée par les fédéraux d'un côté, et les hommes de main de Stone de l'autre.
Le soir de son décès, elle a été en contact avec tous les protagonistes, alors qui est l'assassin ? Quel est le mobile du tueur ?

Cette enquête est devenue réellement intéressante uniquement dans le dernier quart du livre, que j'ai dévoré. Avant cela c'était très franchement un récit plutôt plat et sans surprise, une histoire plutôt banale et cousue de fil blanc, presque ennuyeuse.
Je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture et ne la recommande pas spécialement, bien que la révélation de l'assassin fut aussi étonnante que sa chute.