Un pavé de plus ajouté à ma collection.
Je ressens toujours une sorte de fierté après avoir lu un livre énorme, et en général j'éprouve aussi un immense soulagement. Je me dis: "Enfin libre ! Je peux passer à autre chose !"
Résumé:
À la fin du mois d’août 1975, Nola Kellergan, âgée de 15 ans, disparaît mystérieusement du village d’Aurora, dans le New Hampshire. Une vieille dame, qui a vu un homme poursuivre la jeune fille dans la forêt entourant la ville, se fait tuer quelques minutes plus tard. L’affaire est classée sans suite, vu le peu d’indices et de pistes.
À New York en 2008, Marcus Goldman est un jeune écrivain à qui son premier roman vient de faire connaître le succès. Gloire éphémère toutefois, car son éditeur exige un nouveau livre et le menace d’un terrible procès s’il n’écrit rien dans les délais. Marcus, en mal d’inspiration, va se ressourcer dans le New Hampshire chez son vieil ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, lui aussi auteur d’un best-seller intitulé Les Origines du mal, dont le succès lui a permis de s’installer à Aurora où il avait écrit ce fameux roman. Marcus, toujours atteint du syndrome de la page blanche, doit repartir pour New York sans avoir écrit. Quelques jours plus tard, un coup de téléphone bouleverse sa vie : Quebert vient d’être arrêté par la police ! Sur sa propriété, on a retrouvé, enterré, un squelette qui s’avère être celui de Nola Kellergan, disparue trente-trois ans plus tôt. Qui plus est, on retrouve avec elle le manuscrit du best-seller de Quebert !
Convaincu de l’innocence de son ami, Marcus décide de lui venir en aide en cherchant à comprendre ce qui s’est passé, trente-trois ans plus tôt, dans cette petite ville du New Hampshire, probablement moins tranquille qu’on aurait pu l’imaginer.
Mon avis:
Une fois encore, je vais aller contre l'avis du plus grand nombre ... car j'ai trouvé cette histoire plutôt bonne, certes, mais qu'est-ce que c'était long !!! Comme le disait si bien mon instit' de CE2: "L'accouchement a été difficile, mais le bébé est beau."
En effet, je suis navrée mais langueur et suspens ne sont pas synonymes. Je me suis ennuyée à plusieurs reprises, et j'ai failli abandonner.
J'étais souvent tentée de lire en diagonale, de tricher, juste pour découvrir plus vite l'assassin de la gamine.
Les innombrables pages noircies à propos de la panne d'écriture du narrateur m'ont gonflées à un point !!! Pfiou que c'était rébarbatif ! Franchement, en un seul et unique chapitre, M. Dicker aurait pu établir le contexte et passer à autre chose selon moi.
J'avais déjà lu une bonne vingtaine de chapitres quand enfin je découvrais quelque chose d'inédit, qui n'avait pas été dévoilé dans le résumé alléchant de la quatrième de couverture.
Je pense que cela a très certainement nourri mon ennui et mon désir d'en finir vite.
Heureusement, la toute fin offre un vrai rebondissement, de l'inattendu, et une bonne chute. Mais ce fut un si long chemin pour y parvenir que je ne le referai plus.
C'est amusant car il y a plusieurs passages où le narrateur cite les conseils de son mentor pour devenir un bon écrivain, et le dernier que j'ai retenu revient un peu à cela: On sait qu'un livre est bon quand le lecteur éprouve une certaine tristesse à quitter les personnages, à avoir les réponses à ses questions, car cela veut dire que l'aventure est finie.
En ce sens, je ne peux donc pas dire que le livre est bon car je suis ravie de ne plus entendre parler ni de Nola, ni de Marcus, ni de Harry, ni d'Aurora, ni de rien d'autre concernant cette histoire.
C'est une bonne histoire, mais elle aurait pu être bien mieux racontée.
Qui dit best-seller, laisse supposer une adaptation au cinéma, puisque business is business ... Pourvu que le film soit plus palpitant ;-)
