vendredi 16 février 2024

La douceur du piment rouge - Laurie Heyme

Aujourd'hui dans la tête de Kate, le hasard a mis sur ma route encore une fois une Giulia, un Guillaume, et la ville de Grenoble. Mais malgré ces coïncidences, la similitude avec ma précédente lecture s'arrête là.


Résumé: 
Lorène et Giulia, deux amies d’enfance que tout oppose.
L’une s’imagine mener sa barque en solitaire et travailler dans une galerie d’art à Paris.
L’autre rêve de trouver le prince charmant et de construire une famille.
Elles sont inséparables malgré les divergences et les kilomètres qui les séparent.
Mais la vie a plus d’un mauvais tour dans son sac et va s’en mêler, pour les éloigner de leurs rêves et les emmener dans une dure réalité.
Tandis que Lorène va lutter contre sa peur de vivre, Giulia va elle se battre pour rester en vie.
C’est l’histoire d’une amitié qui va raconter l’impossible, d’un combat contre soi-même et de l’espoir qu’on peut trouver au plus profond de la noirceur.
Des bâtisses colorées de l’Italie aux ruelles de la capitale parisienne en passant par les Alpes, ces deux amies nous emmènent dans un voyage rempli de promesses, de celles que l’on se fait en étant persuadé qu’on pourra les tenir.

Mon avis:
J'ai beaucoup aimé cette lecture émouvante dont on devine très vite qu'une bonne partie est malheureusement vraie. 
En effet, il faut avoir vécu ces moments pour savoir les raconter avec autant de pudeur et de justesse. 
Très bel hommage, magnifique ode à l'amitié et à l'amour, évidemment à la vie également, dont on ne profite pas assez. Je me retrouve un peu dans le personnage de Lorène. Elle a peur de l'abandon et de la perte, alors elle évite de s'attacher et refuse le bonheur. Pour ma part, c'est la peur d'un nouvel échec qui me paralyse et m'empêche d'avancer, de savourer, même si je suis reconnaissante de ce que j'ai déjà. Enfin bref ... merci à l'auteure Laurie, que je découvre, et bonne continuation à elle. 

mercredi 14 février 2024

Le choix du bonheur - Sandrine Meilland-Rey

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je suis loin des thrillers et je sors de ma zone de confort avec un roman qui parle principalement de deuil.


Résumé :
Quarante ans, le plus bel âge de la vie ?
Ce n’est pas l’avis de Nadia, qui se débat depuis plusieurs mois avec ses problèmes : après son divorce, elle doit maintenant faire face à la maladie de sa mère. Déterminée à s’occuper d’elle jusqu’au bout, Nadia déménage avec son fils près de Grenoble. Là-bas, elle rencontre Guillaume, un homme froid et taciturne, en proie à la culpabilité depuis la mort de son enfant.
Ces deux êtres cabossés par la vie parviendront-ils à chasser les fantômes du passé pour construire un avenir serein ?
Dans Le Choix du bonheur, Sandrine Meilland-Rey saisit avec justesse les émotions de personnages attachants, en quête de bonheur malgré les épreuves de la vie. Bouleversant !

Mon avis:
Évidemment, comme toujours quand il s'agit de deuil, on a l'impression de lire une ode à la vie, qui force à aller de l'avant, à se relever, à se secouer, car après la pluie vient toujours le beau temps. 
Passé outre ce cliché fatigant et pas forcément vrai, j'ai été réellement touchée par le personnage secondaire mais crucial d'Angela, et sa force de caractère. Et en tant que mère, j'ai laissé couler les larmes sur mon visage en découvrant les circonstances de la mort de Chiara.
En dehors de cela, les charmants voisins semblent irréels, bien trop prévenants pour être sincères dans la vraie vie, et Giulia paraît si bizarrement tournée vers l'avenir en si peu de temps que je la trouve aussi laide que Guillaume qui lui, à l'inverse, reste bloqué dans le passé et sa culpabilité.
Étrange sensation en refermant ce livre dont je fais la critique à chaud car je sais pertinemment que d'ici peu j'aurai oublié l'auteure et la teneur. 
Ce que j'ai préféré c'est le récit des derniers instants d'Angela et le drame qui a mené à la fin tragique de Chiara. 

Labyrinthes - Franck Thilliez

Aujourd'hui dans la tête de Kate, on démêle le destin lié de 5 femmes.


Résumé:
Une scène de pure folie dans un chalet. Une victime au visage réduit en bouillie à coups de tisonnier. Et une suspecte atteinte d'une étrange amnésie. Camille Nijinski, en charge de l'enquête, a besoin de comprendre cette subite perte de mémoire, mais le psychiatre avec lequel elle s'entretient a bien plus à lui apprendre. Car avant de tout oublier, sa patiente lui a confié son histoire. Une histoire longue et complexe. Sans doute la plus extraordinaire que Camille entendra de toute sa carrière...

Mon avis:
Il était deux fois m'avait pas mal baladée,  ébranlée, heurtée, bouleversée, et bluffée, mais au moins j'avais compris certaines choses, certains aspects de personnages assez complexes, bref, j'avais des réponses. 

C'était ce que je croyais jusqu'à ce que je plonge dans les abysses de Labyrinthes...
Là j'ai réalisé que j'avais presque tout faux, et j'ai plongé tête baissée dans ce récit alambiqué. 
Ma lecture achevée,  j'étais scotchée mais insatisfaite. Après tout ce bordel, pourquoi pas de retrouvailles ? Gros moment de solitude, j'avoue. 
 
Cependant je n'en dirai pas plus afin d'éviter de vous spolier...
Malgré tout, merci à M. Thilliez pour cette conclusion incroyable de la trilogie Caleb Traskman.
Merci également pour les détails et explications finaux particulièrement pertinents et passionnants.
Je vais prochainement m'attaquer au Manuscrit Inachevé, tome 1 de la trilogie. 

mardi 30 janvier 2024

Il était deux fois - Franck Thilliez

 Aujourd'hui dans la tête de Kate, on plonge dans l'un des pires cauchemars d'un parent : perdre son enfant sans savoir ce qu'il est advenu de lui.


Résumé :
En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au coeur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu'effrénée.
Jusqu'à ce jour où ses pas le mènent à l'hôtel de la Falaise... Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s'endormir avant d'être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre...
Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d'autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu'on est en réalité en 2020 et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu...

Mon avis :
J'ai écouté ce livre deux fois sur la plateforme Audible. À croire que le titre du roman incite réellement à vivre les choses deux fois pour mieux les assimiler ... 
Au fil de ma lecture, je me suis effectivement rappelé le déroulement de l'histoire, avec une vague idée de l'issue, tout en pensant simultanément que je mélangeais certainement plusieurs polars. Mais en fin de compte, c'était bien cela! 
On suit tambour battant une enquête ahurissante et labyrinthique, menée dans les méandres d'esprits humains particulièrement tordus. 
Mais où M. Thilliez est-il allé pêcher une histoire pareille ? 
Quatre grandes révélations à faire vomir vont être balancées à la tête d'un duo de quinquagénaires coriaces mais éprouvés. Quand on croit avoir touché le fond, on découvre pire encore...
J'ai évidemment adoré ce polar sordide, vous l'aurez compris, mais je n'en sors pas indemne, mon historique Google pourra en témoigner, spammé de recherches toutes plus étranges les unes que les autres. 

NB: 2eme volet d'une trilogie, ce roman se lit sans problème indépendamment des autres 

jeudi 11 janvier 2024

Code 93 - Olivier Norek

Aujourd'hui dans la tête de Kate, on commence 2024 avec une relecture palpitante.

Résumé :
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.
Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le " Code 93 " ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison...

" Un scénario qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. Du grand art de polar. " L'Express

" On ressort bluffé par ce thriller. " Le Figaro (Coup de cœur de l'année)

Prix Saint-Maur en Poche catégorie prix du public - 2015


Mon avis:
Je l'ai lu deux fois, à quelques années d'intervalle, et même si la deuxième fois la mémoire m'est revenue rapidement, j'ai passé un moment particulièrement haletant avec cette lecture addictive au rythme endiablé, et ce, les deux fois.
Olivier Norek connaît son sujet et les flics n'ont apparemment pas beaucoup de secrets pour lui. En même temps, il est lui-même capitaine de police judiciaire, ce qui donne à cette histoire un décor réaliste, des personnages ni surjoués ni clichés, et une trame bien ficelée, très crédible. Comme on dit, il faut écrire sur ce que l'on connaît. 
Le jargon employé, la noirceur de certains individus, l'horreur des scènes de crimes, tous les ingrédients sont là pour un cocktail explosif.
Le mobile quant à lui, est souvent l'argent, le sexe, ou la vengeance. Je vous laisse imaginer ce que ça donne quand il est question des 3 ...

Code 93 a un peu plus de 10 ans et n'a pas pris une ride. J'ai adoré ce livre.

mardi 9 mai 2023

Le vampire du stade Bollaert - Jean-Christophe Macquet

Aujourd'hui dans la tête de Kate, en tant que supportrice de longue date du RC Lens (bien que pas mal d'années supportrice dormante je vous l'avoue), j'ai sauté sur ce livre en l'apercevant à la médiathèque.
Un petit polar, du côté de chez moi, impliquant mon club de foot préféré, je ne pouvais pas l'ignorer.


Résumé:
Lors du match de football Lens-Bordeaux, Maurice Gérard est assassiné dans les toilettes des femmes du stade Bollaert. Le tueur lui a défoncé la boite crânienne, ainsi qu'à deux autres hommes retrouvés nus. Au vu du caractère homosexuel de la relation qu'entretenaient les deux autres victimes, la police suspecte des skinheads d'avoir commis un crime homophobe. Mylène Plantier, gendarme en vacances, est contactée par un exorciste qui tente de la convaincre que les meurtres commis à Lens ont été perpétrés par une entité maléfique. Même si au premier abord elle ne croit pas une seule seconde à cette théorie, l'hypothèse d'un tueur diabolique semble finalement la plus plausible au vu des éléments découverts sur les lieux du triple homicide.

Mon avis:
Je ne m'attendais pas à quelque chose de particulièrement délectant, car je ne suis pas fan des histoires de vampires (à part la série TV Buffy contre les vampires, mais pour ma décharge, j'avais 16 ans à l'époque), mais j'étais curieuse de lire les aventures de ce duo improbable et de voir dans quelle mesure le Racing Club de Lens était impliqué.
L'histoire au final n'est pas exceptionnelle et ne tient pas vraiment en haleine, manquant de profondeur et de détails perspicaces. La fin est même plutôt bâclée. Cela donne l'impression que l'auteur avait une idée assez sommaire de son récit, qu'il a noirci 2/3 des pages en tournant un peu en rond, puis quand il a atteint environ la 200ème page, il a décidé d'en finir, et vite. Dommage. C'était plutôt distrayant. 

Ce qu'il m'a manqué ? des explications ! d'où venait la force de l'assassin ? cette personne est-elle morte ? étant donné qu'il y aurait eu plusieurs victimes, pourquoi l'expression "tueur en série" n'est-elle pas prononcée? où est l'enquête aussi ?car le tout ressemble à une visite touristique de la région d'Arras, Montreuil sur Mer et Lens. Bref, ça ne vaut pas la peine que je m'étende sur le sujet. C'est un polar resté au stade de l'ébauche.

dimanche 7 mai 2023

Le tatoueur d'Auschwitz - Heather Morris

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je reviens après une longue absence avec une lecture particulière en hommage aux victimes de la cruauté nazie, et ce, à la veille de la célébration de la capitulation de l'Allemagne le 8 Mai 1945, marquant la fin de la seconde Guerre Mondiale.


Résumé:
L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.

Mon avis:
Dès le départ nous savons, parce que depuis plus de 75 ans la vérité a éclaté sur la déportation et la solution finale, alors on a envie de crier à Lale: Mais comment fais-tu pour être aussi optimiste et calme ? C'est la mort qui t'attend à l'issue de ce voyage en wagon à bestiaux!

Lale est slovaque. C'est un brave gars de 24 ans, plutôt séducteur et charmeur, polyglotte, très débrouillard et volontaire. Il a aussi le sens du sacrifice et de la famille. C'est ce qui va le mener à Auschwitz. Il espérait ainsi épargner la vie de sa famille…

Très vite il manque de mourir du typhus en Pologne, mais il est sauvé par d'autres détenus. L'un d'eux en particulier, un certain Pépan, le prend sous son aile et lui apprend comment tatouer. Lale n'est pas à l'aise avec cette tâche, mais il a compris de suite qu'il devait tout faire pour survivre à cet enfer.

A ce sujet, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi le Tättowierer avait certains passe-droit et privilèges, car certes sa fonction était unique, mais justement, cela ne dépendait que des nazis pour désigner plusieurs détenus pour tatouer tout le monde plus rapidement ... ça me chiffonne un peu
Bref, un matin Lale se retrouve seul, panique, et demande qu'on lui attribue un assistant car il souhaite à son tour permettre au moins à une personne d'améliorer ses conditions de détention. Ainsi il rencontre Léon et l'initie au funeste tatouage.

Les privilèges de Lale le rendent témoin d'horreur qu'il ne vit pas lui-même. Il a pu ainsi échapper plusieurs fois à une mort qui semblait certaine. Il a aussi pu laisser libre court à son coup de foudre pour Gita, et lui a également permis d'obtenir des conditions de détention moins pénibles.

Je suis heureuse d'avoir découvert qu'à Auschwitz, tout n'était pas que haine et destruction. Il y avait de la solidarité, de la débrouillardise, du courage, de l'amour, et une résilience incroyable.
Un récit poignant et bouleversant, à lire pour ne jamais oublier et ne jamais recommencer.

dimanche 2 mai 2021

Du bruit dans la nuit - Linwood Barclay

Aujourd'hui dans la tête de Kate, après plus d'un an sans une seule critique publiée, je reviens avec mon 4ème roman de Linwood Barclay, offert par Babelio et les Editions Belfond Noir, que je remercie.



Résumé:
Un thriller psychologique empreint de folie et d'humour noir, riche de twists à la Gillian Flynn et d'un suspense si intense que vous n'oserez plus fermer l'œil de la nuit.

Paul Davis n'est que l'ombre de lui-même : huit mois plus tôt, ce professeur de littérature à l'existence sans relief a vu un assassin transporter des cadavres de femmes dans le coffre de sa voiture.
Depuis, Paul subit les assauts d'un violent syndrome de stress post-traumatique. Comment se libérer de cette nuit d'horreur ? Pour l'aider, son épouse l'encourage à coucher sur le papier les pensées qui le rongent et lui offre, pour ce faire, une vieille machine à écrire.
Mais bientôt, aux images cauchemardesques de ses nuits viennent s'ajouter des bruits étranges, le tac tac tac frénétique des touches d'un clavier. Et plus inquiétants encore sont les messages cryptiques, tapés par la machine, que Paul découvre au petit matin.

Somnambulisme ? Machination ? Démence ? À moins que les victimes du tueur ne s'adressent à lui pour réclamer vengeance ? Avec le soutien d'Anna White, sa charmante psychiatre, Paul s'enfonce dans les méandres d'une enquête aux soubresauts meurtriers...

Mon avis:
4ème roman de Linwood Barclay, et déjà ma deuxième déception ... 

Je suis bien incapable d'écrire un livre, alors on peut dire que noircir des pages et des pages est une prouesse, mais quand même, est-ce que ça compte quand on tourne en rond ?

Jusqu'à plus de la moitié du roman, au chapitre 41, il ne se passe rien de plus qui ne soit déjà raconté dans le résumé de la 4ème de couverture. Et encore, ce n'est pas non plus un rebondissement de folie.

Le premier vrai twist inattendu arrive seulement au chapitre 45, à 100 pages de la fin, et une fois passé l'étonnement, cela m'a conduit à une issue des plus prévisibles.

En ce qui concerne les personnages, je trouve qu'ils manquent d'approfondissement.

J'aurai aimé par exemple en apprendre davantage sur Hoffman et sa vie, ses aventures, son fils, son mariage, son boulot ... Il est quand même question d'un type qui s'est fait prendre en flag avec deux cadavres de femmes dans le coffre de sa voiture ! Ensuite il y a Gavin Hitchens. Il aurait pu être intéressant de creuser les passe-temps de ce sociopathe, et lui donner un rôle un peu plus actif dans l'histoire, pour noyer le poisson, nous envoyer sur une fausse piste plus de cinq minutes.

Pour les autres, notamment le duo Paul Davis/Anna White, je n'ai éprouvé ni sympathie ni empathie à leur égard.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas passé un moment palpitant. Je suis même choquée de la comparaison avec les twists de Gillian Flynn. Je cherche encore également l'humour noir et le suspense intense annoncés sur la couverture.

jeudi 14 novembre 2019

L'hôtel - Yana Vagner

Aujourd'hui dans la tête de Kate, le printemps artificiel créé par ma lampe de salon me sauve enfin de la glace paralysante de ce roman catastrophique dans laquelle j'étais coincée depuis plusieurs semaines.


Résumé:
Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. A deux doigts de la porte salvatrice, elle trébuche et se fait poignarder. Ce n'est que le début d'un huis-clos angoissant dans un "Hôtel" situé en altitude et accessible en seul téléphérique. Neuf Russes - quatre hommes, cinq femmes - membres d'une équipe de tournage s'y sont retrouvés pour un séjour d'une semaine. L'endroit est pourvu de nourriture et de bois de chauffage en quantité. Mais les portables n'y captent pas de réseau. Et bientôt une tempête de glace coupe l'électricité. La découverte du cadavre provoque un choc parmi les personnages, surtout quand ils comprennent que le meurtrier se trouve parmi eux.

Mon avis:
Ce livre est pénible, long, épuisant et sans aucun intérêt. 
Tous les personnages sont tellement antipathiques que pour apprécier ce roman il m'aurait fallu une tournure à la "10 petits nègres", mais ce n'est jamais arrivé.
Tous grossiers, imbibés d'alcool du matin au soir si bien qu'on perd autant qu'eux la notion du temps, violents, hypocrites, menteurs, et arrivistes. 

Un bel établissement perdu au sommet d'une montagne, en plein hiver, offrait pourtant un cadre idéal à ce huis-clos dont le résumé était prometteur.
Les premières pages qui relatent le meurtre de Sonia étaient également engageantes. 
Mais l'attrait s'arrête malheureusement là. Le livre traîne en longueur, détaillant les vies des personnages jusqu'à leur enfance, au lieu de se concentrer uniquement sur les liens qui les unissent. 

Les trop nombreux passages en italique relatant les pensées ennuyeuses des protagonistes ont au moins eu le mérite d'être facilement sautés, car oui j'ai fini par lire en diagonale afin d'identifier le tueur au plus vite et de laisser ce roman détestable loin derrière moi. 

J'ai perdu un temps précieux et je le regrette amèrement. Il est très rare que je fasse une critique aussi acerbe car je garde toujours à l'esprit qu'écrire un livre n'est pas à la portée de tout le monde, mais le manuscrit de cette bûche aurait dû atterrir dans l'âtre brûlant d'une cheminée.

dimanche 27 octobre 2019

La nuit du manuscrit - Jacqueline Calembert

Aujourd'hui dans la tête de Kate, une rencontre fortuite une nuit de tempête lie deux étrangers en influençant leur destinée.


Résumé:
Que contenait le manuscrit écrit par son père ? Simon l'avait lu rapidement à son décès avant de le cacher derrière une armoire et de l'oublier. Pourquoi resurgit-il en cette nuit de tempête où Simon et Michèle se rencontrent par hasard ? Dans un vieux kiosque qui domine la rivière déchaînée commence une étrange veillée...

Mon avis:La lecture de ce livre m'a été confiée par les Éditions Murmure des soirs, suite à une Masse Critique. le résumé était aussi mystérieux que le titre, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais je me suis sentie attirée.
À la réception, quelle fut ma surprise en découvrant que tout allait se jouer sur seulement 110 pages ... J'ai laissé le mois s'écouler, puis ce soir j'ai enfin entrepris ma lecture.
Je ne sais pas comment procéder pour vous raconter l'histoire tout en gardant ce mystère qui m'a enveloppée, alors je ne parlerai que de mes émotions et ressenti.
La nuit du manuscrit m'a bouleversée le temps d'une soirée, mais son message universel d'amour et de bonté restera dans ma tête bien plus longtemps.
À chaque époque l'être humain est témoin, victime, ou acteur d'atrocités. L'ouverture aux autres reste la seule manière de vivre sereinement.
L'entraide qui peut naître entre deux parfaits étrangers suite à un événement tragique devrait être offerte à chaque fois que l'occasion se présente, quelle que soit la situation.
Cette nouvelle (pardon si le terme n'est pas approprié) est un hymne à la bonté et à la joie qui vous poussera à une introspection dont le but est certainement d'être une meilleure personne pour faire un monde meilleur, loin de la haine et de la barbarie.
Merci à Babelio, aux éditions Murmure des soirs, et un grand merci à Mme Calembert.