Résumé:
L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
Mon avis:
Dès le départ nous savons, parce que depuis plus de 75 ans la vérité a éclaté sur la déportation et la solution finale, alors on a envie de crier à Lale: Mais comment fais-tu pour être aussi optimiste et calme ? C'est la mort qui t'attend à l'issue de ce voyage en wagon à bestiaux!
Lale est slovaque. C'est un brave gars de 24 ans, plutôt séducteur et charmeur, polyglotte, très débrouillard et volontaire. Il a aussi le sens du sacrifice et de la famille. C'est ce qui va le mener à Auschwitz. Il espérait ainsi épargner la vie de sa famille…
Très vite il manque de mourir du typhus en Pologne, mais il est sauvé par d'autres détenus. L'un d'eux en particulier, un certain Pépan, le prend sous son aile et lui apprend comment tatouer. Lale n'est pas à l'aise avec cette tâche, mais il a compris de suite qu'il devait tout faire pour survivre à cet enfer.
A ce sujet, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi le Tättowierer avait certains passe-droit et privilèges, car certes sa fonction était unique, mais justement, cela ne dépendait que des nazis pour désigner plusieurs détenus pour tatouer tout le monde plus rapidement ... ça me chiffonne un peu
Bref, un matin Lale se retrouve seul, panique, et demande qu'on lui attribue un assistant car il souhaite à son tour permettre au moins à une personne d'améliorer ses conditions de détention. Ainsi il rencontre Léon et l'initie au funeste tatouage.
Les privilèges de Lale le rendent témoin d'horreur qu'il ne vit pas lui-même. Il a pu ainsi échapper plusieurs fois à une mort qui semblait certaine. Il a aussi pu laisser libre court à son coup de foudre pour Gita, et lui a également permis d'obtenir des conditions de détention moins pénibles.
Je suis heureuse d'avoir découvert qu'à Auschwitz, tout n'était pas que haine et destruction. Il y avait de la solidarité, de la débrouillardise, du courage, de l'amour, et une résilience incroyable.
Un récit poignant et bouleversant, à lire pour ne jamais oublier et ne jamais recommencer.
Super descriptif.. Merci bcp
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