Aujourd'hui dans la tête de Kate, je remercie les éditions Zinedi, Babelio et l'opération Masse Critique, et Monsieur Gilles Vidal pour ce partenariat.
Résumé:
Un cadavre est retrouvé en lisière de forêt, un os d'oiseau dans une main. La victime a visiblement été torturée avant d'être égorgée. Mais qui est-elle ? Aucune disparition n'a été signalée récemment. Une jeune femme disparaît du jour au lendemain laissant son compagnon désespéré. Est-elle prisonnière de cet homme qui prétend la détenir et le harcèle au téléphone ? Un scénariste revient dans la maison de son enfance dont il a hérité. Ce n'est pas sans réticence qu'il entreprend ce retour aux sources. Que vient-il y chercher ? Quel est le lien, et y en a-t-il un, entre ces personnages ? Le lieutenant Kamensky, en charge de l'enquête, saura-t-il assembler les pièces du puzzle ?
Mon avis:
Ciel de traîne est un roman plutôt court qui n'a pas réussi à capter mon intérêt.
Tout d'abord, je ne me suis pas attaché aux personnages. À aucun d'entre eux. Et comme chaque chapitre fait lentement avancer l'histoire de chacun, je me suis pas mal ennuyée et j'ai dû faire un bel effort pour rester concentrée en me disant que tout était lié et que j'aurai sûrement droit à une chute vertigineuse.
Malheureusement celle-ci n'arriva jamais.
A aucun moment de ma lecture je n'ai ressenti de suspense ou d'excitation. Même l'ultime chapitre, beaucoup plus long que les autres, peine à livrer ses secrets. Une muette débarque d'on ne sait où pour ne rien apporter de consistant.
Pendant ma laborieuse progression je n'avais pas spécialement envie de connaître le dénouement. Rien n'a su attiser ma curiosité.
La victimologie n'est pas poussée et les victimes restent quasi anonymes, simples instruments pour justifier de la nécessité de mener une enquête. Bien sûr elles ont quand même un lien, créant un mobile somme toute classique au meurtrier. En revanche en ce qui concerne Antoine, le pourquoi demeure obscure pour moi encore à ce jour...
Bref, n'étant pas écrivaine je suis toujours gênée quand je critique négativement un livre qui a certainement demandé beaucoup de temps et de travail à son auteur.
En plus de ça, Gilles Vidal est de toute évidence une pointure dont ce n'est pas le premier manuscrit publié, ce qui creuse ma gêne mais tant pis, je me lance.
Alors voilà ce qui m'a manqué pour faire de ce polar un vrai bon polar selon mon humble avis de lectrice du genre: du rythme, des portraits un peu plus travaillés, des dialogues plus naturels, une atmosphère plus angoissante, une impression de course contre la montre, une pression exercée, mais surtout, le plus important: une vraie intrigue, riche en rebondissements, qui ne se contente pas de 30 pages pour être exposée. Navrée mais je suis passée totalement à côté de ce livre.
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