Aujourd'hui dans la tête de Kate, une femme du passé demande réparations.
Résumé:
Encore affligé par la mort subite de son amant, Flynn Ambrose, antiquaire de son état, emménage dans la vieille demeure délabrée de Pitch Pine Lane pour inventorier et revendre l’énorme collection d’objets ésotériques et excentriques qui remplissaient jadis l’étrange musée de son défunt oncle.
Mais il est des artefacts qui ne peuvent être aisément étiquetés... et dont il est encore plus difficile de se débarrasser.
Mon avis:
J'avais bien aimé Le fantôme aux chaussettes jaunes, mais là je dois avouer que je suis déçue.
Pour commencer, j'ai d'abord cru m'être trompée et relire le précédent livre:
Une maison isolée et vétuste, un jeune homme seul et paumé qui partage les lieux avec un ex Ranger bougon ... Gros sentiment de déjà vu...
Mais ensuite, à part trois ou quatre apparitions fantomatiques dans un miroir, il ne se passe rien.
Les dialogues sont insipides et les vannes aussi prévisibles que l'évolution de la relation entre les deux personnages.
Certes il y a une ambiance sinistre, un suspense qui attise la curiosité, et un rythme entraînant pendant les 250 maigres pages, mais les révélations finales sont bâclées et trop vite balancées selon moi.
J'attendais tellement plus ! Je m'étais habituée à mieux. Pas de "Wahou" ! Uniquement un "tout ca pour ça ?!"
J'ai un vrai goût d'inachevé.
samedi 29 décembre 2018
samedi 22 décembre 2018
Les Chutes - Joyce Carol Oates
Aujourd'hui dans la tête de Kate, on se laisse hypnotiser par les célèbres chutes du Niagara.
Résumé:
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur.
Pourtant, au cours de sa semaine de veillle au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange.
Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille.
Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents.
Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique: les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place.
Un roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfique.
Mon avis:
Soulagée. Libérée de ce livre lourd, long, et pénible.
Je ne partage absolument pas le point de vue de la majorité des lecteurs.
On ne plonge pas du tout dans la profondeur de l'âme humaine, non, car toutes les femmes ne sont pas névrosées, de maternité douteuse, acariâtres et méprisantes.
On est simplement entraîné dans la chute d'Ariah. C'est dans la noirceur de son âme à elle que l'on pénètre, et cela ne m'a pas du tout touchée.
Le seul personnage intéressant est Dirk Burnaby, et le dossier de sa vie, le fameux "love canal".
Leurs trois enfants n'ont attiré mon attention qu'à partir de la cérémonie en hommage à leur père (soit l'épilogue). On les sent enfin soulagés d'un poids. Ils vont enfin pouvoir commencer à vivre leur vie, au lieu de survivre dans la bulle malsaine d'Ariah la damnée (comme elle le dit elle-même).
Résumé:
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur.
Pourtant, au cours de sa semaine de veillle au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange.
Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille.
Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents.
Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique: les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place.
Un roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfique.
Mon avis:
Soulagée. Libérée de ce livre lourd, long, et pénible.
Je ne partage absolument pas le point de vue de la majorité des lecteurs.
On ne plonge pas du tout dans la profondeur de l'âme humaine, non, car toutes les femmes ne sont pas névrosées, de maternité douteuse, acariâtres et méprisantes.
On est simplement entraîné dans la chute d'Ariah. C'est dans la noirceur de son âme à elle que l'on pénètre, et cela ne m'a pas du tout touchée.
Difficile de prononcer un diagnostic quand ce n'est pas son métier, mais il me semble que d'après mes maigres connaissances, Ariah est une femme bipolaire (ou maniaco-dépressive). Elle n'est pas digne, mystérieuse, excentrique ou pudique. Il lui manque juste une case (voire plusieurs). Elle sait passer de l'euphorie totale à la déprime profonde et au mépris de tout et tout le monde.
On comprend clairement qu'elle est capable du pire comme du meilleur avec ses enfants. Elle est particulièrement effrayante et absolument pas attachante.
On comprend clairement qu'elle est capable du pire comme du meilleur avec ses enfants. Elle est particulièrement effrayante et absolument pas attachante.
Le seul personnage intéressant est Dirk Burnaby, et le dossier de sa vie, le fameux "love canal".
Leurs trois enfants n'ont attiré mon attention qu'à partir de la cérémonie en hommage à leur père (soit l'épilogue). On les sent enfin soulagés d'un poids. Ils vont enfin pouvoir commencer à vivre leur vie, au lieu de survivre dans la bulle malsaine d'Ariah la damnée (comme elle le dit elle-même).
Ariah est un poison mortel aussi insidieux que celui fabriqué dans les usines chimiques des Chutes du Niagara.
En conclusion, j'ai trouvé cette lecture particulièrement désagréable, et je l'ai vécue comme une réelle perte de temps. Je ne peux pas parler du style de l'auteur car vu le contexte, je n'ai pas approfondi mon analyse. J'ai simplement hâte de passer à autre chose et d'oublier cette histoire qui n'en est pas vraiment une.
En conclusion, j'ai trouvé cette lecture particulièrement désagréable, et je l'ai vécue comme une réelle perte de temps. Je ne peux pas parler du style de l'auteur car vu le contexte, je n'ai pas approfondi mon analyse. J'ai simplement hâte de passer à autre chose et d'oublier cette histoire qui n'en est pas vraiment une.
Résumé détaillé : NE PAS LIRE SI VOUS COMPTEZ LIRE CE LIVRE !
C'est l'histoire d'une jeune femme physiquement fade dont on arrange le mariage à un jeune pasteur qui n'a pas fait son comin-out. Il se suicide au matin de sa nuit de noces, en se précipitant dans les Chutes du Niagara, sans doute car il n'assume pas.
La jeune veuve, apathique, patiente pendant sept jours qu'on remonte le cadavre de son mari. Pendant cette "veille", pour on-ne-sait-quelle-raison, Dirk Burnaby, avocat respecté et riche, s'entiche d'elle, au point de la demander en mariage trois mois plus tard contre l'avis de tous.
Pendant 10 ans de mariage ils semblent être heureux en couple, bien qu'Ariah soit déjà bizarre. Apparemment quand elle boit de l'alcool elle est flippante et violente, on ne sait pas trop. L'auteure reste vague.
Ariah est enceinte au moment de son deuxième mariage, et ignore donc qui est le père biologique de son enfant, mais elle refuse de le savoir. Elle va élever son fils aîné dans une sorte de dualité amour/haine à cause de ce doute persistant sur sa conception.
Ensuite elle fait un caprice pour avoir un autre enfant, et c'est encore un fils, qu'elle qualifie elle-même de légitime. Elle le couve comme le St Graal. C'st clairement son préféré, et elle néglige totalement Chandler son aîné. Mais elle semble cette fois à la limite du burn-out quand elle encourage par exemple l'aîné à se promener seul en poussette avec le cadet au bord des Chutes ...
Puis Ariah réclame cette fois une fille à son mari dévoué et travailleur, et elle l'obtient ! C'est le nouvel objet de son affection, tout du moins jusqu'à ce que la gamine atteigne l'adolescence.
Pendant tout ce temps on ne parle déjà plus d'amour entre les Burnaby. Dirk revient au centre de l'histoire quand il se dévoue corps et âme dans l'affaire du Love Canal. Des familles entières touchées par des affections diverses liées aux produits chimiques fabriqués et rejetés par les usines chimiques qui bordent les Chutes. Ce dossier attire des ennemis à Dirk, au point qu'il soit assassiné (officiellement c'est un accident). Mais il a passé tant de temps à travailler dessus (18 mois environ) que ce temps-là n'a pas été consacré à sa femme cinglée et à leurs enfants, donc au lieu de pleurer et faire son deuil, Ariah décide d'effacer Dirk de sa mémoire et de celle de ses enfants.
S'en suivent 16 longues années pendant lesquelles ils vivent une vie de m**** sans intérêt, entourée de tabous dans tous les domaines ou presque (mort de Dirk, actualités, sexe, argent, ...)
Heureusement les fils se posent enfin des questions sur la mort de leur père, pendant que la petite soeur semble schizophrène (elle entend des voix et tente de se jeter dans les Chutes). Les garçons quittent la maison familiale et une partie de l'emprise puante et malsaine de leur mère. Le voile se lève enfin devant leurs yeux, et on arrive au dénouement, avec la cérémonie en hommage à Dirk Burnaby. FIN
Vous voyez comme c'est pourri ????
Libellés :
Joyce Carol Oates,
Les Chutes,
roman,
roman noir
Inscription à :
Articles (Atom)