mardi 28 février 2017

Satan était un ange - Karine Giebel

Aujourd'hui dans la tête de Kate je me remets péniblement d'un long voyage.


Résumé:
Deux trajectoires, deux lignes de fuite. Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse. 
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L'échéance approche. 
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents. Rouler droit devant. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Puisque l'horizon est bouché, autant tenter une dernière percée. Flamboyante.
 
Mon avis:
Tout d'abord, ce n'est absolument pas un thriller ! Plutôt un polar en fait.
Je me suis forcée à le finir par respect pour les personnes qui me l'ont gentiment offert en se laissant berner par le titre et la quatrième de couverture.

En réalité ce road trip est creux, sans suspense, et bourré de clichés.
Nous avons un gamin paumé et un bourgeois mourant qui font équipe. Le bourgeois est bien utile car sert de vache à lait pendant tout leur périple. (Il est vrai que si Paul avait croisé un François en Twingo et vivant du smic, un type normal quoi, l'aventure aurait été beaucoup moins marrante j'imagine ...)

On a aussi un fric ripou sans scrupules, et bien sûr des mafieux marseillais avec des pseudonymes tous plus ridicules les uns que les autres pour que ça prenne un air d'Italie : Marco pour Marc, Riccardo pour Richard, Enzo, Bruno, et même Paulo pour Paul. Étonnant que le vieux Gustave ne soit pas renommé Gustavo ! Oh là la !

Pour avoir un peu d'originalité et d'action, il faut attendre le chapitre 19, juste après le récit de la courte vie misérable du jeune Pavel alias Paul.

Bref, zéro frisson pour moi, et une fin sans surprise : les "gentils" au soleil et les méchants morts.
Je pense être restée sur le bas-côté à regarder la BMW passer devant moi sans s'arrêter ...
PS: j'ai sauté toutes les citations des Fleurs du mal. Aucun intérêt pour moi.

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