Aujourd'hui dans la tête de Kate, le printemps artificiel créé par ma lampe de salon me sauve enfin de la glace paralysante de ce roman catastrophique dans laquelle j'étais coincée depuis plusieurs semaines.
Résumé:
Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. A deux doigts de la porte salvatrice, elle trébuche et se fait poignarder. Ce n'est que le début d'un huis-clos angoissant dans un "Hôtel" situé en altitude et accessible en seul téléphérique. Neuf Russes - quatre hommes, cinq femmes - membres d'une équipe de tournage s'y sont retrouvés pour un séjour d'une semaine. L'endroit est pourvu de nourriture et de bois de chauffage en quantité. Mais les portables n'y captent pas de réseau. Et bientôt une tempête de glace coupe l'électricité. La découverte du cadavre provoque un choc parmi les personnages, surtout quand ils comprennent que le meurtrier se trouve parmi eux.
Mon avis:
Ce livre est pénible, long, épuisant et sans aucun intérêt.
Tous les personnages sont tellement antipathiques que pour apprécier ce roman il m'aurait fallu une tournure à la "10 petits nègres", mais ce n'est jamais arrivé.
Tous grossiers, imbibés d'alcool du matin au soir si bien qu'on perd autant qu'eux la notion du temps, violents, hypocrites, menteurs, et arrivistes.
Un bel établissement perdu au sommet d'une montagne, en plein hiver, offrait pourtant un cadre idéal à ce huis-clos dont le résumé était prometteur.
Les premières pages qui relatent le meurtre de Sonia étaient également engageantes.
Mais l'attrait s'arrête malheureusement là. Le livre traîne en longueur, détaillant les vies des personnages jusqu'à leur enfance, au lieu de se concentrer uniquement sur les liens qui les unissent.
Les trop nombreux passages en italique relatant les pensées ennuyeuses des protagonistes ont au moins eu le mérite d'être facilement sautés, car oui j'ai fini par lire en diagonale afin d'identifier le tueur au plus vite et de laisser ce roman détestable loin derrière moi.
J'ai perdu un temps précieux et je le regrette amèrement. Il est très rare que je fasse une critique aussi acerbe car je garde toujours à l'esprit qu'écrire un livre n'est pas à la portée de tout le monde, mais le manuscrit de cette bûche aurait dû atterrir dans l'âtre brûlant d'une cheminée.