mercredi 27 décembre 2017

Sex beast - Stéphane Bourgouin


Aujourd'hui dans la tête de Kate, je vous propose une plongée dans l'horreur pure en compagnie de Stéphane Bourgoin.
       

Résumé:
Policier en Floride au moment où il est condamné pour deux homicides et une double tentative d'enlèvement, Gerard Schaefer est suspecté de trente-quatre assassinats de jeunes femmes. Après leur rencontre en 1991, le serial killer avoue à Stéphane Bourgoin, dans plusieurs courriers, qu'il aurait commis une centaine de meurtres. Le 3 décembre 1995, il est poignardé de quarante coups de couteau à quelques pas du couloir de la mort.
Après des années d'enquête au coté du shérif et des avocats des victimes, de nombreux entretiens avec les codétenus et l'ex-petite amie du serial killer, Stéphane Bourgoin achève le portrait terrifiant et douloureux de l'incarnation du Mal : Sex Beast.

Mon avis:
J'avais déjà vu des extraits de l'interview faite par M. Bourgoin en 1991 de ce personnage hallucinant alors incarcéré depuis 18 ans. Schaefer y apparaît comme un homme posé, intelligent, calme, mais particulièrement prolixe en matière de crimes sadiques. 
Il se dit d'ailleurs expert en pendaison et plus généralement en peines capitales. Charmante passion n'est-ce pas ? 
En tant qu'auteur de nouvelles qu'il qualifie de fictions, il écrit des récits terrifiants qui décrivent en détails le destin qu'il réservait à ses proies. Scatologie, urophilie, nécrophilie et j'en passe, font partie de ses addictions. 
Je pense que si Schaefer est bien moins connu que Ted Bundy, c'est parce qu'il n'avait pas le même physique. A 25 ans il était sans doute séduisant mais à 45 ans il était gras. Ted Bundy en revanche avait encore tout son charme et son charisme au moment de son exécution à 43 ans en 1989. En plus il s'est évadé 2 fois et a entamé une carrière politique, contrairement à Schaefer qui n'a jamais rien fait de notable.
Stéphane Bourgoin survole (selon moi) l'enquête qui a mené à la capture somme toute fortuite de Schaefer. Je n'ai pas jugé nécessaire le rapport détaillé des pièces à conviction trouvées dans la maison de la mère de Schaefer. La narration manque un peu de rythme. Les faits se succèdent comme un rapport lu par un greffier. 
En fait j'ai tellement l'habitude des true crime stories d'Ann Rule qui romance avec brio sans les enjoliver des crimes abominables et nous fait vivre des enquêtes de police de A à Z, que le style de M. Bourgoin manque un peu à mes yeux de panache. Il n'en demeure pas moins que ce livre est très intéressant et permet de se rendre compte de la perversité absolue de Gerard Schaefer. 

lundi 18 décembre 2017

Ne te retourne pas - Alison Gaylin

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je plonge dans le Hollywood des années 80, et cela me fait autant rêver qu'une partie de dominos.


Résumé:
Los Angeles, années 80. Lors d'une soirée dans une villa, une jeune femme de 17 ans assassine un célèbre réalisateur de films...
Condamnée à 25 ans de prison, Kelly n'a jamais donné la moindre explication à son acte. Elle perd sa liberté.et sa jeunesse, mais garde ses secrets. Trente ans plus tard, alors qu'elle est enfin libre, le passé revient hanter Kelly. Son beau-père, un célèbre acteur hollywoodien, est retrouvé mort chez lui. Tué d'une balle dans la tête, il baigne dans une mare de sang.Encore une fois, Kelly est soupçonnée d'avoir assassiné un personnage très en vue. Le scénario de son adolescence semble vouloir se répéter, mais cette fois elle a des alliés qui croient en son innocence. Seule Kelly sait s'ils ont tort ou raison de se battre pour elle...

Mon avis:
Que c'était pénible ! J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre; j'ai mis un temps fou (plus de trois semaines, par petits bouts chaque jour ou presque). J'ai décidé de m'en débarrasser ce matin et je me sens bien mieux ! Prête à lire autre chose pour finir 2017 sur une meilleure note.
Bref, revenons à nos moutons ! le Hollywood des années 80 VS celui de 2010. Les mêmes clichés de sexe, drogue et rock'n roll, auxquels s'ajoutent ceux de mensonges, gloire et fortune. Cela aurait pu être palpitant mais au final c'est juste ennuyeux car tellement réchauffé.
Les prénoms m'ont dérangé. C'est une question de ressenti personnel, mais j'ai détesté lire Bellamy ou Vee ou Sterling ...
A part ça, de quoi s'agit-il ? un réalisateur célèbre est abattu en 1980. Un acteur renommé est abattu en 2010. de nombreux points communs entre les victimes et leurs meurtres. Kelly est reconnue coupable et condamnée à 25 ans de détention pour le premier meurtre, à cause d'une kyrielle de preuves indirectes. En 2010 le même genre de preuves la place suspect n°1.
Au final, où cela nous mène-t-il ? Super loin et dans n'importe quelle direction ! avec des révélations particulièrement tirées par les cheveux, frisant parfois (souvent) le ridicule.
En ce qui concerne le style de la narration, je ne suis définitivement pas cliente des récits qui alternent passé et présent pour noyer le lecteur dans un flot d'informations que l'on tente de rendre pertinentes afin de donner une illusion de suspense.
Vous comprendrez que je n'ai pas passé un bon moment de lecture; qu'au contraire il fut aussi pénible qu'une épilation des aisselles à la cire (je ne fais qu'imaginer ^^)

mardi 21 novembre 2017

Wild fell - Michael Rowe

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je vous conseille de faire attention aux miroirs... ou plutôt, de les éviter !


Résumé:
Sur les rives désolées de Blackmore Island, Wild Fell tombe en ruine. La vieille demeure a résisté aux assauts des saisons depuis plus d’un siècle et gardé ses terribles secrets. Depuis cent ans, les habitants locaux prient pour que les ténèbres piégées à l’intérieur de Wild Fell y restent. Jameson a acheté la propriété avec l’intention d’y prendre un nouveau départ. Mais l’entité qui l’attend dans la maison est fidèle aux ombres qui y règnent. Elle a attendu Jameson toute sa vie... ou même plus longtemps


Mon avis:
Etrange histoire dont la fin me laisse perplexe.

En guise d'ouverture nous avons la mort tragique de Brenda et Sean, devant Wild fell, dans les années 60, puis le chapitre 1 s'étale curieusement sur presque la moitié du roman.
On y fait connaissance de Jameson, Jamie pour les intimes, qui est un jeune garçon presque effacé en société car sa carrure frêle lui attire des brimades des autres garçons. Nous sommes dans les années 70. Jameson est très proche de son père, à peine de sa mère, et a pour meilleure amie une fille qui aime se faire appeler Hank.
Jameson a 9 ans quand il découvre Amanda dans son miroir. Une sorte d'amiroir comme il aime l'appeler, car c'est pour lui une amie imaginaire avec laquelle il discute par le biais de son miroir. Imaginaire ? peut-être pas tant que ça quand des faits étranges se produisent et qu'elles les revendiquent.

Enfin arrive LE moment d'évoquer sérieusement Wild fell !
Pendant quelques rapides chapitres malheureusement. Jameson a la quarantaine désormais et devient le nouveau propriétaire de la demeure du XIXè et de l'île sur laquelle elle est bâtie.
Les rencontres étranges s'enchaînent, l'ambiance glauque est parfaite, entraînant Jamie, et nous par la même occasion, dans une confusion des plus totales.

Mais quand les explications (plus que des révélations) tombent, je suis totalement larguée !
Je me suis accrochée tant bien que mal, mais j'ai fini par laissé tomber. Je n'ai pas saisi tous les mystères de Wild fell, ce qui ne m'a pas dérangée plus que ça, en revanche, ne pas savoir ce qu'il advient de Jameson est particulièrement cruel à mes yeux et me laisse une impression d'inachevé.

Par curiosité vous pouvez lire cette Ghost Story, mais n'en attendez pas trop selon moi. Par contre, si les histoires de miroirs hantés vous intéressent, je vous recommande un film plutôt pas mal, The Mirror, sorti en 2013.

samedi 18 novembre 2017

Love Murder - Saul Black

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je découvre Saul Black, et je ne boude pas mon plaisir !


Résumé:
Une nymphe à la beauté inquiétante, Katherine Glass, patiente dans le couloir de la mort pour avoir torturé puis assassiné une dizaine de femmes. Mais son partenaire dans le crime, l'Homme au masque, court toujours... Et six ans après les meurtres, il recommence à tuer. Valerie Hart, l'inspectrice à qui l'on doit l'arrestation de Katherine, est décidée à enfin clore le chapitre. Pour parvenir à ses fins, elle est même prête à rendre visite à la vénéneuse détenue – cette femme qui éveille en elle des pulsions dangereuses et semble lire dans l'intimité de son couple.
Avec cette nouvelle enquête de Valerie Hart, intrépide femme flic et fumeuse impénitente, Saul Black renouvelle son tour de force : emporter le lecteur dans une course-poursuite qui mêle humour, intelligence, suspense et tourments de l'âme.

Mon avis:
Comme le veut l'usage, je remercie tout d'abord chaleureusement Babelio, Masse Critique et les éditions Presses de la cité pour l'envoi de ce roman.

Il y a un petit quelque chose du Silence des agneaux dans les échanges entre le monstre cultivé Katherine et la flic dure à cuire Valerie: la même proximité malsaine, la même tension sexuelle, les mêmes joutes verbales, la même fascination réciproque, les mêmes manipulations mentales.
Cela ne m'a pas déplu pour autant.
J'ai passé un moment délicieux en dévorant (ultime allusion à Hannibal je vous le promets) ce thriller, véritable page turner au rythme endiablé et au suspense quasi permanent.
Les personnages principaux sont bien travaillés et les seconds rôles ne sont pas négligés.
La fin est ce qu'elle est: ni bonne ni mauvaise, ni surprenante ni totalement prévisible, ni enthousiasmante ni décevante. Elle est juste correcte.
En revanche je suis partagée entre ma joie d'avoir deviné qui était l'homme au masque, et la déception d'en être arrivée à cette conclusion si facilement et si vite dans ma lecture. Je n'ai rien compris aux énigmes que Katherine élucidaient, mais d'un battement de cil j'ai identifié l'assassin ... dommage

Toutefois ce thriller demeure un très bon roman que je vous recommande chaudement.

dimanche 12 novembre 2017

Sisters - Michelle Adams

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'essaye de comprendre les choix curieux que des parents ont pu faire trente ans auparavant.


Résumé:
Irène avait trois ans quand ses parents l’ont abandonnée. Sa soeur Éléonore, en revanche, ils l’ont gardée. Mais leur mère vient de mourir et Éléonore l’a retrouvée. En acceptant d’assister aux funérailles, Irène espère comprendre enfin ce qui s’est passé trente ans plus tôt. Elle croyait que ses parents ne voulaient plus d’elle. Et si la vérité était plus terrible encore ?

Mon avis:
Seulement 378 pages et pourtant j'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre.
Quelque chose m'ennuyait autant que la météo écossaise déplorable décrite, même si en même temps j'avais envie de découvrir la chute, alors j'ai tenu bon.

Pour ce qui est de comprendre les motivations des parents d'Irène, on devine dès les premières lignes que la soeur gardée est névrosée et dangereuse, donc il n'y a aucune surprise, bien que l'on évoque à peine la pathologie d'Eléanore.
Ce que je ne saisis pas, c'est l'absence totale de contact entre ses parents et Irène pendant toutes ces années. Il s'agit de toute évidence de protection, mais dans ce cas, un journal intime aurait pu être tenu secrètement et découvert lors des obsèques, un tas de lettres caché chez le notaire pour révéler à Irène les circonstances de son abandon. Tout aurait pu être fait pour qu'un jour Irène réalise que son abandon avait été un choix difficile mais nécessaire.
Ou encore mieux ! El aurait pu être internée à vie et Irène élevée par ses parents ! Seule option valable finalement ... mais alors là il n'y aurait peut-être pas eu d'histoire à raconter, pas de livre à écrire.
Bon et puis les téléfilms regorgent déjà de fictions à cette sauce: une soeur cinglée qui sort de l'asile après de longues années d'internement et qui décide de se venger par jalousie sur la pauvre soeur qui a eu le malheur d'être heureuse et de réussir sa vie. Bref je m'égare ! Revenons à Irène !
Son enfance auprès de son oncle et de sa tante aurait pu lui être particulièrement douce eu égard à ce qu'ils savaient sans aucun doute, mais non, là on a une jeune femme paumée qui a grandi dans une famille où elle ne s'est jamais sentie à sa place ni même aimée, un peu comme le célèbre Harry Potter, sans le placard sous l'escalier.

Cependant, il faut le dire, bien que la chute soit moyenne, on a droit à quelques bonnes surprises, notamment sur l'identité de certains personnages. Mais dans l'ensemble on reste sur sa faim.
Pour moi ce n'est pas un thriller psychologique, car ce n'est pas le lecteur qui est baladé et qui a le cerveau retourné, c'est uniquement Irène. Je ne me suis posée aucune question. J'ai été simple spectatrice pendant les 378 pages. On a presque l'impression d'en savoir plus sur Irène qu'elle-même.

Je ne dis pas que j'ai passé un mauvais moment de lecture, mais cette histoire n'est pas assez bien racontée selon moi. Je ne dis pas non plus que j'aurais fait mieux car je me sens tout bonnement incapable d'écrire un roman, mais je pense que d'autres personnes ayant lu le manuscrit bien avant sa publication ont forcément eu le même sentiment que moi. Dommage que ces gens aient gardé le silence car moi je ne garderai pas un souvenir mémorable de ce livre.


vendredi 6 octobre 2017

Underground Railroad - Colson Whitehead

Aujourd'hui dans la tête de Kate, on monte à bord d'un train clandestin pour échapper à un cruel destin et en affronter peut-être un plus terrible.


Résumé:
Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord.
De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves qui l’oblige à fuir, sans cesse, le «misérable cœur palpitant» des villes, elle fera tout pour conquérir sa liberté.

Mon avis:
Une fois de plus je ne comprends pas les prix et louanges.
D'un point de vue strictement littéraire, ce livre est bien écrit, bien construit malgré quelques longueurs et anecdotes fort inutiles selon moi. Il tient en haleine puisque l'on désire savoir ce qu'il advient de Cora.
D'un point de vue romanesque, cette fiction est comme un énième témoignage affreux de ce que fut la vie des esclaves dans les plantations de coton et ailleurs.
Une histoire basée évidemment sur des faits historiques que nous connaissons tous, et des témoignages poignants que nous avons déjà lus. Ce livre ne m'a donc rien appris, ne m'a clairement rien apporté, si ce n'est colère et déception.
Colère non pas par rapport au calvaire des esclaves, car c'est réellement une abomination sans nom, et colère est un mot bien trop faible pour décrire mon ressenti face à des siècles de barbaries ...
Non. Colère et déception en tournant la dernière page.
Il n'y pas de terminus. le bout du tunnel reste invisible, dans les noirceurs de la terre, et de l'humain sans doute ...
Message peut-être subliminal pour nous faire comprendre que toutes les formes d'esclavagisme n'ont pas été complètement abolies, que les gens mal pensants et mal attentionnés existent toujours, que les racistes ne sont pas près de disparaître de la surface de la Terre ...
La lumière au bout de l'Underground Railroad est-elle toujours une vaste illusion, bien que nombre de choses aient grandement évolué ? Je pense que oui, quand la haine est inscrite au plus profond de l'âme et du coeur.

jeudi 28 septembre 2017

La Sélection, Tome 5: la couronne - Kiera Cass

Aujourd'hui dans la tête de Kate, suite et fin de la sélection d'Eadlyn.


Résumé:
Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection. Encore novice aux jeux de l'amour et du pouvoir, détestée par une partie de l'opinion publique, elle doit pourtant choisir au plus vite son Élite de six prétendants.
Devenir femme, épouse et reine en l'espace de quelques semaines, telle est la lourde tâche qui repose sur les épaules de la princesse. Mais le coeur peut se révéler un précieux allié, pour qui sait l'écouter...

Mon avis:
Un roman franchement plus palpitant que les 3 premiers !
La duologie d'Eadlyn est rythmée, son personnage évolue positivement à une vitesse folle, et il y a du suspense jusqu'au bout concernant son choix du Prince Consort.

Des révélations sur l'identité de certains personnages sont juste surprenantes. Ean, Hale, Erik, Lady Brice, Marid ... pour n'en citer que cinq.

Eadlyn entreprend des changements audacieux au sein de la monarchie, et c'est épatant. Elle devient une Reine bienveillante, aimante et aimée en très peu de temps, mais de manière tout à fait crédible.

La conclusion est parfaite. Je ne suis absolument pas déçue.
J'ai vraiment apprécié ce tome, qui me rassure sur le fait d'avoir insisté en poursuivant mes lectures à l'issue prévisible du tome 3.

vendredi 22 septembre 2017

La sélection, Tome 4 : l'héritière - Kiera Cass

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je découvre ce qu'est devenue Illéa 20 après le mariage d'America à Maxon.



Résumé:
Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection.
A dix-huit ans, la Princesse Eadlyn se sent prête à devenir reine. Elle l'est beaucoup moins à trouver un mari, au point que cette idée ne l'a même jamais effleurée. Quand elle consent finalement à ce que ses parents lui organisent une Sélection, Eadlyn voit son quotidien bouleversé par l'arrivée de ses 35 prétendants et la folie médiatique qui l'accompagne. Mais entre les raisons du coeur et la raison d'État, la Princesse va devoir faire des choix, et, au fil des semaines, se prendre à ce jeu dont dépend l'avenir d'Illeá...

Mon avis:
20 ans après, il est temps de procéder à une nouvelle sélection !
Mais cette fois nous avons une "Bachelorette", puisqu'il s'agit de la fille aînée d'America et de Maxon !
Elevée pour devenir Reine un jour, elle est autoritaire, égocentrique, superficielle, et hautaine. En surface, elle est tout l'opposé de ses parents. Elle joue un rôle permanent à cause de la pression qu'elle subit et qu'elle s'inflige toute seule depuis sa naissance. Elle n'a pas connu le système des castes, mais semble avoir peu de considération pour tout son peuple.

On imagine très bien la tournure que va prendre la sélection : Eadlyn va s'adoucir, tomber amoureuse du garçon qu'elle n'aime pas mais avec qui elle a pourtant grandi, elle va aussi s'ouvrir aux autres prétendants.

En tome 2 ce nouvel opus aurait été franchement super (les 3 premiers pouvaient largement être regroupés en un seul).
Les caméras sont plus présentes, ce qui n'est pas pour me déplaire.
En revanche, America la pétillante et indomptable est devenue une reine aussi discrète et effacée que sa belle-mère l'était. En calculant vite fait, j'imagine qu'elle doit avoir une petite quarantaine, pourtant elle en paraît soixante, et Maxon également, étrange ... Ce qui fait plaisir à voir par contre, c'est l'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.

lundi 11 septembre 2017

La sélection, Tome 3: l'élue - Kiera Cass

Aujourd'hui dans la tête de Kate, suite et fin de la sélection.


Résumé:
Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli.
De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes.
Mais un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne.
La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu'elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c'est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux.
America n'aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du cœur du Prince Maxon. A quelques jours du terme de la compétition, tandis que l'insurrection fait rage aux portes du Palais, l'heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu'une...

Mon avis:
Le destin d'America se précise. Un grand bouleversement est pressenti et attendu. Maxon et elle prennent des risques ensemble, et forment une bonne équipe d'audacieux, de rebelles au grand coeur.
On oublie le contexte de leur rencontre (la sélection) car finalement cet aspect de l'histoire est encore moins abordé, les caméras quasiment inexistantes, la téléréalité mise aux oubliettes.
La fin de la compétition est bien sûr sans surprise.
En revanche, il y a de grosses révélations, et des pertes humaines assez étonnantes.
Je ne suis donc pas déçue de mon voyage à Illéa.
Ce tome reste dans le style des deux précédents. C'est à dire que c'est de la littérature pour ado qui veut vivre une aventure originale sans trop se prendre la tête (ou pour adulte qui veut rester dans le coup avec ses enfants ^^)
Je regrette seulement que la dystopie ne soit pas très développée, ni le côté téléréalité.

lundi 4 septembre 2017

La sélection, Tome 2: L'élite - Kiera Cass

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je poursuis mes aventures au royaume d'Illéa !





Résumé:
La Sélection de 35 candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de 6 prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illéa, alors que deux factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie.
Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l'amour qu'elle éprouve depuis l'enfance pour Aspen, garde royal qu'elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales...

Mon avis:
J'ai moins aimé ce tome que le premier.
Au niveau de la Sélection, il y a précipitation car les candidates ne sont plus que 6. Malgré tout je ne me rappelle pas vraiment des personnages car ils n'ont pas de grands rôles.
On apprend beaucoup de choses sur la création du royaume d'Illéa et son mode de fonctionnement, donc sur la dystopie en générale. L'accent est d'ailleurs mis sur tout ce qui ne va pas. 
Cela ressemble davantage à Hunger Games, avec cette hiérarchie sociale agaçante. Les héroïnes se ressemblent également : maladroites avec leur beauté, audacieuses, insolentes, détestées du roi/Président, adorées du public.
On sent également le peuple à deux doigts de l'implosion. 
Bref, c'est intéressant, mais comme j'ai ce sentiment indéfectible de déjà vu (et en mieux), j'ai beaucoup moins aimé cette pâle "copie". 
Le tome n'en demeure pas moins distrayant et facile à lire. Je poursuis l'aventure avec le tome 3.

mercredi 30 août 2017

La sélection, Tome 1 - Kiera Cass

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je découvre une nouvelle saga dystopique.


Résumé:

35 candidates.
1 couronne.
La compétition de leur vie.
Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...
Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.

Mon avis:
Après la déception du Passe-miroir, La Sélection est au contraire une bonne surprise. 
Je craignais de lire une caricature de Bachelor et finalement je me suis laissée prendre au jeu. Il y a quelques clichés mais ce n'est pas pour autant une fiction à l'eau de rose sans intérêt.
C'est rythmé et enjoué, mais parfois le ton sait être plus grave quand il s'agit d'aborder le quotidien difficile des castes inférieures. (Un petit air de Hunger Games à ce propos, caste VS district.) 
Dommage que le côté téléréalité soit quasi inexistant.
Toutefois, j'ai bien envie de connaître la suite ! Car mis à part son prénom, tout me plaît chez America, et le Prince Maxon a tout du gendre idéal pour le moment. To be continued ...

jeudi 24 août 2017

Le passe-miroir: Les fiancés de l'hiver - Christelle Dabos

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je vous livre ma critique du tome 1 de la saga du Passe-Miroir


Résumé:
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant.

Mon avis:
Ce livre fut une grosse déception pour moi. J'en attendais trop certainement ...
Pour commencer, je n'ai pas du tout aimé le personnage insipide d'Ophelie. Elle est banale, inintéressante, creuse, transparente, et nous le prouve à chaque ligne.
Thorn fait bien plus d'efforts qu'elle pour se faire apprécier au fil de la lecture.
Berenilde est exécrable. Roseline est inutile.

L'univers, l'environnement, les décors et les paysages sont très mal décrits. La couverture superbe représente sans doute la fameuse Citacielle. Merci à l'illustrateur de nous donner une idée.

Ensuite, il n'y a pas réellement d'intrigue, ou alors tout est dit dans le résumé qui était particulièrement attractif. L'ambiance "cour de Louis XIV" débauchée m'a particulièrement saoulée. Il n'y a pas de surprise. C'est lent. Pas d'action. On s'ennuie fermement.

Je suis très déçue et je n'ai absolument pas envie de lire la suite.
Il y a pourtant de l'imagination ! Mais c'est très mal exploité, pas du tout approfondi.
Les illusions des mirages sont originales, la lecture des objets aussi. Ce trait pourrait devenir fascinant d'ailleurs.
Qu'Ophélie soit un passe-miroir est un don particulièrement intrigant, mais là encore ce n'est pas assez mis en emphase. C'est pourtant le titre de la saga bon sang !
En conclusion, un tome unique plus vivant et moins bâclé aurait été sans nul doute une petite merveille !
La fin de ce tome est vraiment nulle. Une fin de chapitre plutôt qu'une fin de tome. Ça ne donne absolument pas envie d'entamer la suite.

vendredi 4 août 2017

Le gardien des choses perdues - Ruth Hogan

Aujourd'hui dans la tête de Kate, c'est Tea Time !


Résumé:
Anthony Peardew a passé la moitié de sa vie à collectionner les objets perdus dans l'espoir de réparer une promesse brisée. Le vieil homme, autrefois écrivain célébré, décide de léguer sa demeure victorienne et les trésors qu'elle recèle à sa fidèle assistante Laura, sans se douter de l'heureuse suite de rencontres que cela va provoquer.

Mon avis:
Un joli moment de lecture.
Ce roman raconte des petits bouts de vie en apparence anodins, mais aussi des événements parfois traumatisants. C'est un recueil de plein d'anecdotes accompagnées d'une bonne petite tasse de thé. Pour moi c'est une ode à la vie, qui bien que parfois difficile et triste, vaut la peine d'être vécue.
Un roman Feel Good plutôt sympathique.

mercredi 14 juin 2017

13 reasons why - 13 raisons - Jay Asher

Aujourd'hui dans la tête de Kate, la perversité de l'adolescence pousse une jeune fille au suicide.



Résumé:
« Je sais que tu n'avais pas l'intention de me blesser. En fait, la plupart d'entre vous qui m'écoutez n'avez sans doute pas la moindre idée de ce que vous faisiez... de ce que vous me faisiez, à moi. »

Clay reçoit treize cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu'elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes impliquées dans sa vie : amies ou ennemies, chacune de ces personnes a compté dans sa décision. D'abord choqué, Clay écoute les cassettes en cheminant dans la ville. Puis, il se laisse porter par la voix d Hannah. Hannah en colère, Hannah heureuse, Hannah blessée et peut-être amoureuse de lui. C'est une jeune fille plus vivante que jamais que découvre Clay. Une fille qui lui dit à l'oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer...

Mon avis:
Qu'est-ce qui peut pousser un ado au suicide ? Dans cette fiction originale, Hannah laisse 7 cassettes audio, révélant les 13 raisons qui l'ont menée à mettre fin à ses jours.
La bienséance interdit de critiquer négativement un livre qui traite d'un sujet aussi sensible, mais heureusement, je n'ai que faire de la bienséance.

Très franchement, rien de ce qu'a subi Hannah ne me permet de comprendre son geste.
Aucune des 13 raisons. Et encore moins l'excuse de l'effet boule de neige.
Moqueries, railleries, attouchements, insultes, isolement ... tiens ! On dirait malheureusement la description de mon adolescence ... A l'époque j'ai versé des litres et des litres de larmes, comme plein de camarades, mais j'ai survécu, et eux aussi.
Alors pourquoi Hannah a-t'elle craqué pour si peu ? Pourquoi ? Pourquoi la dépression frappe certaines personnes et d'autres non ?
Tout simplement parce que chacun traverse les épreuves à sa manière, qu'il en soit témoin, acteur, ou victime.

Si elle était réelle, je serais profondément triste pour Hannah, et encore plus pour ses parents qui doivent lui survivre. Je ne comprends pas son besoin de mourir, mais je regrette que des êtres si jeunes, ayant l'avenir devant eux, considèrent que le présent est invivable.

Ce livre me laisse particulièrement inquiète pour mes enfants en particulier, et tous les ados en général, car Hannah ne subissait rien de spécial, et pourtant ce fut suffisant pour la détruire. C'est vraiment effrayant ! Car on ne peut pas éviter un mal aussi insidieux, vicieux, pernicieux.
On ne peut évidemment pas être gentil et prévenant avec tout le monde. On ne peut absolument pas être ami avec tout le monde. On ne peut définitivement  pas porter les problèmes de tout le monde.
Hannah a clairement sa part de responsabilité. Elle a fait un choix. Elle ne s'est pas battue et a préféré abandonner, en tentant de culpabiliser les autres.
Elle aurait tellement mieux fait de régler ses comptes de son vivant !

Je vous recommande vivement de lire La liste de Siobhan Vivian. Une liste horrible qui aurait pu en pousser plus d'une au suicide ... et pourtant.

mardi 13 juin 2017

Everything Everything - Nicola Yoon

Aujourd'hui dans la tête de Kate je me suis glissée dans la bulle de Maddy et Olly.


Résumé:
Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de "maladie de l'enfant-bulle". En gros, je suis allergique au monde. Je viens d'avoir dix-huit ans, et je n'ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l'observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Mon avis:
Aaah !!! Depuis le temps que j'en entends parler ! je me le suis enfin procuré avec joie, espérant comme on me l'avait promis, avoir un énorme coup de coeur. On m'a même dit qu'ayant été bouleversée par Nos étoiles contraires (que j'ai lu plusieurs fois), je ne pouvais qu' adorer ce roman.
Bah non ! Je n'ai pas aimé. Je n'ai même pas passé un bon moment.
Je suis navrée mais le format confus alternant journal intime / récit à la 1ère personne / récit à la 3ème personne a gâché l'histoire.
Pourtant elle est originale, la romance est mignonne, la fin est plutôt étonnante, et il y a un happy end.
Mais voilà, ce n'est pas raconté correctement.
Il y a des passages très bien et d'autres absolument inutiles. Il n'y a pas vraiment d'émotion, pas franchement d'humour, juste deux séquences d'action / suspense qui nous sortent de ce huis clos aseptisé.
Les thématiques de la violence conjugale et de la dépression ne sont pas assez exploitées, pas assez creusées. Les traits de caractère des personnages sont survolés; on ne peut pas vraiment s'attacher à eux.

En résumé, j'attendais tellement de ce livre que ma déception est immense, mais je comprends tout à fait pourquoi il plaît. D'ailleurs, vous pourrez découvrir l'adaptation au ciné dès le 21 juin !

dimanche 11 juin 2017

Et si c'était vrai - Marc Levy

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'ai partagé un très joli moment en compagnie de deux êtres particulièrement touchants.


Résumé:

Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? qui s'étonne que vous puissiez la voir ? qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? ou tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure.
Et si c'était vrai ?...
Une histoire tendre, une aventure pleine d'humour et de rebondissements.

Mon avis:
Une histoire que j'avais aimée en film, sans savoir à l'époque que c'était une adaptation du roman éponyme.
J'ai beaucoup aimé la version originelle, sauf la fin.( Mais il paraît qu'il y a une suite alors j'ai bien envie de la lire.)
Une belle histoire d'amour nous est contée ici avec beaucoup de tendresse et de poésie. Une histoire rocambolesque, totalement insolite et absurde, dans laquelle le lecteur plonge malgré tout avec délectation. Un vrai roman Feel Good qui prône le carpe diem.
Lauren est pleine de charme, de peps, et d'humour. Arthur est un passionné, un vrai gentil, un homme généreux et entier.
Ensemble ils vont vous faire vivre une aventure incroyable. 

vendredi 9 juin 2017

Calendar Girl - Janvier - Audrey Carlan

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je me suis accordée une lecture facile.


Résumé:
Quand Pretty Woman rencontre Gossip Girl...
Mia Saunders rêve de devenir actrice, elle a quitté Las Vegas où elle vivait avec sa sœur et son père pour s'installer à Los Angeles. Mais elle va devoir revoir ses projets, car Mia a besoin d'argent, de beaucoup d'argent. Elle doit en effet rembourser les dettes de jeu de son père. Un million de dollars. Son ex-petit ami est celui qui a prêté de l'argent à son père, l'a fait tabasser et l'a envoyé à l'hôpital où il est dans le coma. Bref, il faut qu'elle protège son père et sa petite sœur qui est la prochaine sur la liste de Blaine. Elle ne voit qu'une issue, contacter sa tante qui possède une agence d'escorts. Celle-ci, trop heureuse de pouvoir aider sa nièce, lui propose un accord. Elle sera l'escort d'un homme différent par mois pendant un an. Chaque contrat lui rapportera 100 000 dollars. La jeune femme accepte et se prépare donc à sillonner les États-Unis et à rencontrer les hommes qui s'offrent ses services.
De mois en mois, nous allons suivre Mia dans ses différentes missions. Une Mia déterminée, sexy, drôle et généreuse. Une Mia qui s'est promis de ne pas tomber amoureuse, mais qui aura du mal à tenir sa promesse.
Mia relèvera-t-elle le défi de sauver sa famille ?

Mon avis:
j'avais besoin de lire un truc très léger après Les remords de l'assassin, et j'ai opté pour la saga romantique de l'année 2017.
Bon, ce n'est pas léger, c'est carrément insipide. Ce n'est définitivement pas mon genre de lecture. C'est mignonnet, un peu érotique, mais il n'y a ni action ni humour. De la pure romance à deux balles (sans vouloir être insultante). Par contre ça a eu le mérite de me vider la tête cet après-midi, et ça m'a fait du bien avant d'entamer mon week-end.
Je ne lirai pas les tomes suivants. J'attends juste le tome 12, pour savoir ce qu'il advient de Mia à l'issue de son road trip sexy.

Les remords de l'assassin - Laurent Bettoni

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je me sens plutôt mal à l'aise à l'issue de ma dernière lecture.


Résumé:
Trois couples à bout de souffle tentent de surmonter leurs difficultés. Karine et Olivier s’empêtrent dans une crise conjugale qui les dévore lentement depuis des années. Patricia et Franck, victimes d’un drame personnel, voient leur vie basculer du jour au lendemain. Aurélie et Philippe, tous deux psychiatres, entretiennent une liaison adultère et ont bien du mal à envisager leur avenir amoureux.
Apparemment étrangers les uns aux autres, tous se croisent pourtant, s’entrechoquent et jouent un rôle crucial dans une affaire criminelle impliquant l’assassinat sauvage de quatre jeunes filles, en cinq semaines, dans le nord de Paris.
Le Parquet en confie alors l’enquête au commandant Vauquier, de la Brigade criminelle, qui se distingue par ses méthodes punitives et radicales.
Dans ce thriller psychologique aux allures de tragédie grecque, et face aux larmes de l’assassin, chacun devra répondre à la question : la maladie mentale est-elle un crime ?

Mon avis:
Quelle épreuve ce livre ! Je me sens vidée à l'issue de cette lecture, et j'ai une furieuse envie d'enchaîner sur un roman Feel good.
Je suis incapable de dire si j'ai aimé ou pas ce livre.
Ce qui est sûr, c'est qu'il m'a dérangée, agacée, énervée, mais aussi étonnée.
Ma critique risque d'être aussi fouillis que l'esprit tortueux et torturé de l'assassin. J'espère que vous parviendrez malgré tout à me suivre.

Le premier chapitre démarre très fort.
Je me suis dit que j'allais assister à quatre crimes particulièrement horribles. Finalement ne sont décrits que deux des quatre assassinats. Dommage ? Ouf ? je ne sais pas.
En tout cas ce premier chapitre annonce la couleur: il sera question de schizophrénie, de violence, et ça m'a dérangée, mise assez mal à l'aise tout de suite.
Je me doutais qu'on allait opposer la vision simpliste des profanes comme moi "la maladie n'excuse rien", "la peine de mort devrait être rétablie", "on ne peut pas soigner des gens comme ça", etc ...à celle professionnelle et scientifique des médecins psychiatres.

Ce qui m'a profondément dérangée aussi, en tant que femme, épouse, et mère, c'est que la morale de l'histoire fait culpabiliser la femme qui n'a pas un physique attrayant, ou qui n'a pas un appétit sexuel débordant. Cette image assez réduite de la femme envoie comme message: "Soyez belles et toujours ravies de faire l'amour car un homme rejeté peut partir en vrille et aller du simple adultère jusqu'à devenir un violeur doublé d'un assassin à cause de vous". Merci.

Ce qui m'a agacée, ensuite, ce sont les nombreuses coquilles présentes. Il manque plein de petits mots comme "de" et "se" et je ne trouve pas ça normal.
Ensuite il y a Satie, dont tout le monde connaît au moins l'air de la Gymnopédie (même sans le savoir).
Comme ça m'a agacée ce monde parallèle où tous les protagonistes écoutent Satie en boucle ! Cela m'a fait penser à Orange Mécanique et à la 9ème symphonie de Beethoven, sauf que Kubrick a été plus subtil selon moi, navrée de le dire.
Je n'ai pas aimé non plus la bisbille entre Aurélie et Raspail (encore un nom qui me fait penser à un autre livre dont l'univers psychiatrique est particulièrement présent: Le silence des agneaux).

J'ai bien aimé en revanche l'évolution du livre et ses révélations. Chaque chapitre de la première partie ayant pour titre un prénom, raconte à divers moments la vie des personnages principaux. Pas évident de se repérer parmi toutes ces dates, mais on comprend de suite que cette manière de faire désordonnée est voulue, sans doute pour nous aider à imaginer l'état d'esprit des schizophrènes.
La deuxième partie enchaîne les révélations et les pièces du puzzle se mettent très vite en place. L'ordre des chapitres est chronologique cette fois.

J'ai bien aimé le profilage de la psychologue, qui a permis d'identifier l'assassin. C'est plein de bon sens, et cette réflexion devrait être commune à chaque enquêteur.

En résumé, je n'ai pas passé un bon moment de lecture, mais je suis contente d'avoir lu ce roman et découvert Monsieur Bettoni. Je remercie d'ailleurs Masse Critique et les éditions Marabout pour leur confiance.

samedi 3 juin 2017

La maison de poupée - M.J. Arlidge

Aujourd'hui dans la tête de Kate, on joue à la poupée avec un psychopathe.


Résumé:
Une jeune femme se réveille, désorientée. Elle n'est pas dans son lit mais dans une cave. Prisonnière d'un simulacre de chambre. La panique monte. Comment a-t-elle atterri là ?Pourquoi ?
Non loin de là, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d'une femme. Sa disparition n'a jamais été signalée : sa famille recevait régulièrement de ses nouvelles via les réseaux sociaux et n'avait donc aucune raison de s'inquiéter. Quel assassin peut être assez pervers pour jouer ainsi avec les proches de ses victimes ?
La détective Helen Grace se lance sur la piste de ce meurtrier redoutable. Un prédateur vicieux et intelligent qui ne recule devant rien. Mais elle doit faire vite. Quelque part, une femme lutte pour sa survie...

Mon avis:
Je découvre Arlidge avec ce petit roman (284 pages), et autant vous dire que je vais certainement lire Am Stram Gram d'ici peu ! 
La maison de poupée est une histoire de séquestration, donc un thriller du genre psychologique.
Ruby n'est pas la première victime, et elle s'en rendra compte bien assez tôt, ce qui la fera passer de la stupeur et l'angoisse à l'effroi total.
Les chapitres sont vraiment très courts, alternant les points de vue du serial killer, des enquêtrices, et de Ruby.
L'enquête est rythmée, menée tambour battant par une Helen Grace aussi brillante qu'imprudente. Les femmes sont d'ailleurs aux commandes dans ce roman, et ce n'est pas pour me déplaire. Elles sont ambitieuses, motivées, volontaires, intrépides, et intelligentes. Parfois épouses, parfois célibataires, parfois mères, bref, des femmes indépendantes et accomplies, combatives.
J'ai beaucoup aimé l'originalité du mode opératoire du serial killer, qui maintient ses victimes en "vie" via Twitter et des sms longtemps après s'être débarrassé des cadavres. Cela fait froid dans le dos. C'est tellement crédible. Ce tueur est très organisé, patient, et particulièrement rusé.
Connaître son enfance m'a d'ailleurs beaucoup plu également, car il a une quête bien réelle bien que perdue d'avance. Une quête plutôt attendrissante en un sens, qui l'humanise malgré ce qu'il inflige à ses victimes. Son mobile tient la route et cela m'a séduit.
Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur de suspens, et je n'oublierai pas son nom.

lundi 15 mai 2017

Journal d'une peste - Virginy L. Sam et Marie-Anne Abesdris

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'ai découvert un livre pour ado super drôle, alors fallait que je vous en parle ;-)


Résumé:
Fannette n'a jamais été première de la classe. D'ailleurs, elle déteste les premières de la classe. Elle déteste aussi les mères qui fouillent dans les affaires de leurs filles, l'orthographe, les barbies, les repas de famille le samedi, sortir dans la cour en hiver, ranger sa chambre, etc., etc.
Pour Fannette, rien ne serait plus ennuyeux qu'être comme tout le monde dans un monde parfait. Sa recette pour toujours s'amuser ? Suivre ses envies. Toutes ses envies.
Etre différente et ne rien faire comme tout le monde. Bref, être une parfaite petite peste !
Dans son journal, elle nous livre tous ses secrets, ses trucs et astuces. Et nous invite à rejoindre sa Confrérie des Pestes.

Mon avis:
Réellement écrit comme un journal intime, grâce aux super illustrations de Marie-Anne Abesdris, ce livre est une véritable cure de jouvence, un retour 20 ans en arrière pour ma part.

Maman d'une jeune ado de bientôt 11 ans, j'ai eu souvent l'impression que je m'immisçais dans la vie privée de ma fille, ou peut-être même pire: que je relisais l'un de mes vieux journaux intimes !
Car finalement, même si on devient comme moi une maman contrôlante (parfois tyrannique très certainement), curieuse, relou, etc ... nous oublions que nous avons été de simples ados, et que nous avons fait ou dit souvent pire que nos enfants. C'est bien pour ça d'ailleurs qu'on se transforme en parent sévère ou totalement hippie ! lol

En fait, à chaque génération, un ado reste un ado. Seule la technologie a évolué. 
Je vais tâcher de ne plus jamais oublier les petits détails de mon adolescence pour inspirer et épauler mes enfants, au lieu de les accabler davantage. La vie d'un ado n'est pas si facile, rappelez-vous.

samedi 13 mai 2017

Diabolic - S.J. Kincaid

Aujourd'hui dans la tête de Kate je vous livre ma critique d'un roman de science-fiction vraiment bien écrit:



Résumé:

Un DIABOLIC n'est pas un humain.
Un DIABOLIC est programmé pour être fidèle envers une seule personne.
Un DIABOLIC n'existe que pour protéger son maître. Quitte à donner sa vie. Quitte à en prendre d'autres.

Mon avis:
J'ai adoré ce livre ! et pourtant ce n'était pas gagné car oui j'ai un penchant pour les dystopies, mais pas vraiment pour l'espace inter-galactique, pourtant S.J. Kincaid a su m'embarquer dans son univers sans peine.
J'ai tardé à débuter ma lecture, pour raison personnelle, mais une fois l'aventure commencée, je n'ai pas lâché mon exemplaire avant d'atteindre la dernière page ! C'est rythmé, les chapitres sont courts comme je les aime, il y a plein de rebondissements, j'ai plusieurs fois fait un "oh !" étonné, et je crevais d'envie de connaître la suite. Pour reprendre un terme à la mode que je trouve pourtant idiot, c'est un véritable Page turner !
J'ai eu un peu de mal à me repérer dans l'espace et parmi la hiérarchie des personnages, mais l'auteure distille intelligemment toutes les informations dont on a besoin pour avoir une vue d'ensemble plutôt bonne. Némésis est un personnage fascinant, à l'évolution spirituelle rapide et impressionnante. Tyrus est plein de surprises. Avec Diabolic il est question de pouvoir, de confiance, d'amour, d'amitié, de trahison et d'alliance. C'était génial ! Merci à Babelio pour leur confiance, ainsi qu'aux éditions Bayard. Vivement la suite !

dimanche 23 avril 2017

L'interprétation des meurtres - Jed Rubenfeld

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'entre dans celle de Nora Acton. Lisez la suite pour comprendre.


Résumé:
1909. Freud, accompagné de Ferenczi et Jung, ses disciples, débarque dans l'effervescente New York. Venu donner une série de conférences, il est accueilli par Younger, jeune médecin qui lui fait découvrir la ville en pleine construction, les bas-fonds de Chinatown et les hôtels particuliers de Gramercy Park. Une visite d'autant plus mémorable que le psychanalyste viennois prend part à une enquête surprenante : le cadavre d'une jeune fille torturée et étranglée vient d'être retrouvé. Nora Acton, autre victime du même agresseur, a miraculeusement survécu mais est frappée d'amnésie et de mutisme. Dans l'ombre de Younger chargé de la soigner, Freud va habilement s'immiscer dans l'esprit de Nora, explorer son inconscient et de nouveaux champs d'application : l'interprétation des meurtres...

Mon avis:
J'ai adoré cette lecture ! Même si je dois avouer que le dénouement fut un peu compliqué.
En fait c'est l'enchaînement de toutes les révélations sans aucun temps mort qui m'a paumée pendant quelques minutes. J'ai dû relire quelques passages pour saisir convenablement les chronologies de certains faits et les mobiles pas toujours très clairs de certains protagonistes.
Mais ce n'est pas car l'histoire est mal écrite. C'est tout simplement car elle est plus complexe qu'elle peut paraître au début.
Aussi, j'ai appris des choses fort intéressantes sur Freud et la psychanalyse.
Ce n'est pas vraiment le propos mais je tiens à dire ici et maintenant que je ne partage pas toutes ses théories, loin de là. Par exemple, tous les comportements adultes ne trouvent pas leurs origines dans l'enfance. La plupart des problèmes des gens n'ont aucun rapport avec leur mère ou leur sexualité. Mais généraliser le complexe d'Oedipe demeure pour moi une des plus grosses idioties de Freud ...

Ceci étant dit, j'ai appris d'autres trucs très instructifs, notamment sur la construction des ponts de New York, et l'usage des caissons, dont l'invention revient à un Français nommé Triger, au XIX ème siècle.
Ce roman m'a donné envie de lire un autre livre, un thriller qui se déroule à la même époque à New York: L'aliéniste, de Caleb Carr. Je vais peut-être aussi tenter un ouvrage de Freud ... ou pas

lundi 10 avril 2017

Parce que je t'aime - Guillaume Musso

Aujourd'hui dans la tête de Kate, sur conseil d'une amie, je découvre mon premier roman de Guillaume Musso.


Résumé:
Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période? Avec qui ? Et surtout pourquoi est-elle revenue ?

Mon avis:
C'est le premier roman de Guillaume Musso que je lis, et j'ai vraiment adoré !

Ce que j'attends d'un bon livre, c'est qu'il me surprenne, qu'il soit imprévisible, et qu'il soit rythmé.
Si en plus par bonheur les références de l'auteur sont les mêmes que les miennes, alors là c'est la cerise sur le gâteau !
Parce que je t'aime et Guillaume Musso rassemblent ainsi tous mes critères. 

Je suis également séduite par la manière d'aborder aussi intelligemment le deuil, l'acceptation, et le pardon. Cela reste le message principal de ce livre je pense, et j'y suis très sensible.

J'ai passé un excellent moment de lecture.

samedi 8 avril 2017

La fille du train - Paula Hawkins

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'ai découvert Rachel, Megan, et Anna. Trois femmes aux destins étroitement liés.


Résumé:
Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu'elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l'être par le passé avec son mari, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte. Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu...

Mon avis:
J'ai trouvé le personnage de Rachel particulièrement détestable et celui de Megan à peine mieux pour tout vous dire.
Le premier tiers de l'histoire est pénible comme un trajet en TER un soir de semaine. Il est question de la disparition de Megan et du comportement inadmissible de Rachel l'alcoolique.
A la moitié du roman on évoque enfin un meurtre, et là c'est devenu un peu plus intéressant. Juste un peu. J'ai commencé à dresser ma liste de suspects, quelques révélations plutôt glauques sur les passés de Megan et de Rachel ont su meubler convenablement, mais l'enquête policière est tellement absente que j'ai malgré tout trouvé le temps très très long.
C'est seulement pendant les dernières pages que le train s'est enfin mis en branle, toutes fenêtres ouvertes, le vent fouettant mon visage. Car c'est un TGV qui a traversé le paysage ! Quelle bonne fin ! Au moment où on devine qui est l'assassin, on ne peut qu'être surpris. Pour ma part je n'avais pas soupçonné cette personne jusqu'alors.
Malgré tout, je n'ai pas aimé ce livre et je suis ravie d'en être débarrassée. L'idée de départ était bonne et originale mais la suite était ennuyeuse, l'histoire tournait au ralenti, insipide, sauf pendant les 50 dernières pages.
Selon moi, une fin palpitante ne suffit pas à racheter tout le reste.

jeudi 6 avril 2017

Te laisser partir - Clare Mackintosh

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je découvre le premier thriller de Clare Mackintosh, et c'est plutôt une réussite !


Résumé:
Une mère accablée par la mort de son enfant. Un capitaine de police déterminé à lui faire justice, jonglant entre tensions familiales et obligations professionnelles.Une femme fuyant son passé, résolue à construire une nouvelle vie. Ce premier roman magistral écrit par une ex-commandant des forces de police britanniques est un thriller psychologique d'une rare intensité, aux rebondissements à couper le souffle.

Mon avis:
Dès le prologue j'ai eu la gorge nouée. Un garçon de 5 ans qui se fait renverser sous les yeux de sa mère impuissante, il vaut mieux avoir l'estomac solide.
La première partie ne m'a pas spécialement embarquée. Les semaines et les mois se suivent et se ressemblent pour les protagonistes. Au moment d'achever cette première partie, un rebondissement inattendu et surprenant a relancé mon intérêt.
Je suis bien contente de m'être trompée sur Jenna, car je ressentais une certaine culpabilité à trouver sa nouvelle vie parfaitement ennuyeuse. Je me dépêchais de lire ses chapitres pour me concentrer sur ceux de Ray, bien plus intéressants.
La deuxième partie prend soudain un virage à 180 degrés, et c'est là que je suis vraiment rentrée dans l'enquête. Étrangement, je me suis même mise à apprécier le personnage de Jenna. Au fil des pages j'avais envie de la protéger et de la secouer en même temps, pour qu'elle vide enfin son sac.
J'avais assez vite deviné la fin, mais je n'imaginais pas du tout le pourquoi, et l'ultime révélation m'a réellement choquée.
Ce thriller est parfaitement bien construit, rythmé, surprenant, plein de suspense et d'angoisse.
J'ai beaucoup aimé cette lecture même si elle fut parfois difficile en regard des thèmes violents abordés sans ménagement.


lundi 3 avril 2017

Le fantôme aux chaussettes jaunes - Josh Lanyon

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je vous livre ma critique d'un polar plutôt surprenant.


Résumé:
Son week-end romantique ruiné, le timide artiste Perry Foster, la vingtaine, réalise que les choses peuvent toujours s’aggraver lorsqu' il rentre de San Fransisco et trouve un cadavre dans sa baignoire. Un mort, avec une hideuse veste de sport – et des chaussettes assorties. L’homme lui est inconnu, mais ce n’est pas vraiment réconfortant ; comment cet étrange cadavre peut-il se retrouver enfermé dans un appartement verrouillé, au domaine isolé d’Alton, dans la nature sauvage du « Royaume Nord-Est » du Vermont ? Perry dévale l’escalier et tombe sur le grand, sombre et hostile ex-SEAL Nick Reno.
Reno n’a pas le temps pour les drama queens mais, convaincu que la surexcitation de Perry est basée sur autre chose qu’une overdose de caféine, il accepte d’aller vérifier à l’étage. Quand il arrive, le corps a disparu. S’il y a bien une chose que Nick a appris dans sa vie, c’est de se mêler de ses affaires. Mais Perry Foster ne croit pas aux fantômes et refuse de laisser les morts tranquilles. Et Nick n’arrive pas à partir, surtout quand il devient clair que quelqu’un veut se débarrasser du jeune artiste... de manière permanente.

Mon avis:
Polar intéressant, me rappelant l'atmosphère du Mystère de la chambre jaune.
J'avais deviné le comment, le pourquoi nous a été assez vite dévoilé, mais le qui est resté un mystère pour moi jusqu'à la révélation finale.

L'histoire nous propose des personnages plutôt burlesques, pas vraiment attachants, mais assez curieux, intrigants.
Je ne savais absolument pas que Josh Lanyon était un "écrivain de mystères sur fond de romances gay" et du coup je fus surprise par le tournant de la relation entre l'ex-SEAL et le jeune peintre.
Les scènes de sexe sont d'ailleurs un peu trop crues pour moi, voire écœurantes, mais je dois certainement être plus prude que je ne le croyais ...
(Je trouve quand même vraiment inutiles les scènes porno dans les thrillers et polars ceci dit.)

Bref, ce livre se lit très vite; on a envie de savoir qui se cache derrière tous les faits curieux qui se produisent dans la vieille bâtisse. J'ai passé un bon moment de lecture, sans aucun ennui.

NB: la traductrice a fait un travail pitoyable: "Après que" est toujours suivi de l'indicatif, chère madame. Mes yeux ont manqué saigner à chaque fois.

dimanche 2 avril 2017

Mamie Polar: Fallait pas toucher à l'école de Mamie Jo ! - Régis Delpeuch

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'ai mené une enquête tambour battant dans le sillage de Mamie Jo, et j'ai adoré ça !

Résumé:
Mamie Jo est une grand-mère comme tout le monde aimerait en avoir une : elle habite à la campagne avec Papi mon chou, aime les randonnées, la photo, les séries policières, Facebook et son teckel, Don Quichotte. Le samedi, elle va à la ville pour garder ses deux petits-enfants, Lucas et Camille. Lucas a onze ans, n'aime pas le sport et a peu de copains, contrairement à Camille, la fonceuse. Un jour, l'école des enfants est saccagée et incendiée. Mamie Jo, qui dirigeait jadis l'établissement, sort de ses gonds : il ne fallait pas toucher à son école !

Mon avis:
C'est la première enquête de Mamie Jo que je lis, grâce à Masse Critique et aux éditions ScriNeo, et j'avoue que j'ai adoré.
Pour commencer, ce livre est très beau, la couverture fait envie, très colorée, et il est imprimé comme un journal de bord ou un rapport d'enquête, où différentes polices et tailles de caractères sont utilisées.
La présentation du livre fait partie entière de l'aventure. 
Ce roman policier est composé de chapitres très courts, ce qui le rend vraiment facile à lire, même pour les jeunes lecteurs débutants. Il est très rythmé et ne s'encombre pas de détails. L'intrigue n'en reste pas moins pleine de suspense et de rebondissements. Il y a également des scènes vraiment très drôles. Le style est léger, les mots sont simples.
J'ai absolument tout aimé. Et que cette enquête soit la deuxième de Mamie Jo ne dérange pas du tout. Au contraire, les références à ce précédent opus sont distillées judicieusement avec un grand soin pour susciter l'intérêt du lecteur. Les personnages sont très bien choisis. Chacun a un rôle important et différent dans l'équipe d'enquêteurs.
Bravo M. Delpeuch ! C'est top !

mercredi 29 mars 2017

La fille d'avant - J.P. Delaney

Aujourd'hui dans la tête de Kate, après les cubes de Minecraft, je plonge dans une maison cubique.


Résumé:
C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.

Mon avis:
Non ce n'est pas palpitant et rythmé, avec une intrigue bien ficelée.
Non on ne dévore pas ce livre. Heureusement les chapitres sont très courts donc on peut au contraire interrompre sa lecture facilement.

J'ai lu plusieurs critiques avant de me jeter avec envie sur ce livre. Je me fais toujours avoir ...
Vous êtes nombreux à parler de la maison et de ses gadgets, à sembler impressionnés voire subjugués, alors que le minimalisme de cette habitation l'a rendu presque insignifiante à mes yeux.
Après tout, que l'histoire se déroule dans un cube en verre ou un chalet isolé à la montagne, c'est la même chose, on s'en fiche totalement; ça indique simplement un décor isolé idéal pour créer un climat de tension.

Les filles d'avant et d'aujourd'hui éprouvent d'abord un sentiment de sécurité, puis de crainte et de paranoïa, mais en tant que lectrice je n'ai pas du tout partagé leur stress.

Jane semble normale; mais c'est bien la seule.
Emma est une histrionique, nymphomane, mythomane et manipulatrice, totalement névrosée. Impossible de s'attacher à cette fille ou d'avoir de la peine ou de la compassion pour elle.
Edward est un pervers narcissique, maniaque du contrôle, sans doute jumeau de Christian Grey.
D'ailleurs pourquoi tant de sexe, ou plutôt de baise salasse devrais-je dire ? Cela souille carrément la pureté de la maison immaculée ! Non c'est juste nul, et ça fait passer une fois de plus la femme pour un objet sexuel.

Le seul vrai mystère à résoudre en fait, ce sont les circonstances de la mort d'Emma.

Non vraiment je ne vous comprends pas. Je n'ai pas frissonné, et mon cerveau n'est pas entré en ébullition, donc à ce titre ce n'est absolument pas un thriller psychologique pour moi, je suis navrée. Je m'attendais à beaucoup mieux.
Par contre j'ai bien aimé le personnage de Jane et son enquête bien menée pour éclaircir les causes du décès d'Emma. En conclusion, si je n'avais pas été aveuglée par les critiques dithyrambiques, j'aurais trouvé ce polar plutôt pas mal et divertissant, sans plus.

mercredi 22 mars 2017

Frigiel et Fluffy Tome 2 : Les prisonniers du Nether

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je poursuis avec joie les aventures de Frigiel et Fluffy en découvrant en avant-première le tome 2.
Merci à Babelio et aux Editions Slalom pour ce privilège !


Résumé:
Alice et Frigiel, accompagnés de Fluffy, errent dans le Nether avec à la main la carte que leur a confiée Valmar, ornée pour unique indication d'une flèche. Comment savoir quelle direction suivre ? Pendant ce temps, Abel est arrêté dans la ville de Puaba par des gardes du Foyer des Lumières où le jeune homme était censé s'engager. Ces derniers brandissent sous son nez un avis de recherche concernant Frigiel. Sa tête est mise à prix ! Le sang d'Abel ne fait qu'un tour : il se met en route, bien décidé à prévenir ses amis du danger qu'ils courent.

Mon avis:
Pour reprendre brièvement ce que j'ai dit après ma lecture du tome 1, ce livre au vocabulaire simple contentera aisément les enfants de 10 - 12 ans (ou même plus âgés). L'écriture est fluide. Les notes de bas de page sont formidables; elles apportent des précisions utiles, et toujours avec une note d'humour.
Il y a du suspense, de l'action, du danger, de l'amitié, et un soupçon de romance, donc pas mal d'ingrédients pour en faire un bon roman jeunesse.
Comme la fois précédente, je regrette les illustrations en noir et blanc, même si cette fois on nous gâte avec quelques belles planches en couleur regroupées au milieu du livre.
Pas besoin de connaître le jeu vidéo pour apprécier les aventures de Frigiel et de ses compagnons.

En ce qui concerne le coeur de l'aventure, Alice, Fluffy, puis Frigiel, franchissent le portail en laissant à regret le coffre derrière eux, entre les griffes de l'Ender Dragon. Voilà comment finit le tome 1 et où reprend quasiment le tome 2.
Au coeur de l'étouffant Nether, on rencontre un alchimiste, Banugg, personnage assez antipathique mais d'une grande aide pour nos héros. Il partage son savoir avec une Alice particulièrement motivée.
Abel est de retour, ainsi que Valmar, qui commence la formation accélérée de Frigiel en matière de magie.

Jusqu'au chapitre 20, nos amis traversent le Nether. Il y a beaucoup d'action, des bagarres, des blessures, des découvertes, des créatures dangereuses, mais je n'ai pas apprécié pour autant.
Je me suis perdue dans les combats, et j'ai eu beaucoup de mal à me repérer dans le Nether. Je regrette d'ailleurs l'absence d'une jolie carte "Le Nether pour les Nuls".

J'avais hâte que l'histoire principale progresse, et justement, à partir du chapitre 20, je me suis vraiment régalée ! Tout s'accélère, on a plein d'informations à digérer en même temps, c'est absolument réjouissant !
La fin est terriblement bien choisie. Un vrai "cube- de-sac" plein de promesses pour le tome 3, que je me ferai une joie de m'offrir en septembre 2017 !

mardi 21 mars 2017

Frigiel et Fluffy Tome 1: Le retour de l'Ender Dragon


Aujourd'hui dans la tête de Kate, je plonge au coeur d'un univers qui m'est totalement inconnu, celui de Frigiel et Fluffy, aventuriers du célèbre jeu vidéo Minecraft.

C'est suite à une invitation privilégiée de Babelio que j'ai reçu les tomes 1 et 2.
Je me suis inscrite à la sélection proposée car je suis curieuse, et car étant Maman, je me dois de m'intéresser à ce qui  fait vibrer les enfants d'aujourd'hui ^^


Le premier roman autour des personnages de Frigiel et Fluffy dont les aventures sont
suivies par des millions de fans sur la chaîne YouTube dédiée : pour la première fois, les
enfants les retrouvent dans des aventures inédites au sein de l'univers Minecraft.


Résumé du Tome 1:
La fête bat son plein pour les 80 ans du roi Llud quand un immense dragon noir apparaît au-dessus du village. Avant de se lancer à l'assaut du dragon, Ernald, le grand-père de Frigiel, lui confie un coffre noir qu'il lui fait promettre de ne jamais ouvrir et d'apporter à son ami Valmar, à Puaba. Propulsé dans une aventure qu'il n'a pas cherché, Frigiel part sur les routes, ignorant qu'il transporte l'un des objets les plus recherchés au monde, convoité par le terrible sorcier Askar. Or celui-ci vient de s'échapper de sa prison des Farlands.

Mon avis:
Merci Babelio et les Editions Slalom !

C'est une aventure distrayante, bien rythmée, sans temps mort, fort plaisante.
Frigiel est un personnage courageux et honnête. Fluffy est un chien particulièrement joueur et fidèle.
Le tandem est touchant (la "vieille" que je suis a pensé à Belle et Sébastien pendant deux secondes).

Ne connaissant pas du tout le Youtubeur Frigiel, je craignais de me perdre dans les noms de lieux et de personnages, mais en fait j'ai très vite pris le pli, dès les premières pages.
La couverture intérieure offre une belle carte qui s'étend sur une page 1/2. On se repère ainsi parfaitement dans le décor au fur et à mesure de la progression des héros.

Le vocabulaire employé est simple, sans fioritures, donc parfaitement adapté à des enfants de 10 - 12 ans environ. (Ma fille de 10 ans 1/2 sera d'ailleurs la prochaine lectrice)

On n'oublie jamais qu'on se trouve dans un jeu vidéo.
Leviers, passages secrets, et blocs sont évoqués à chaque page ou presque. C'est assez amusant. Même la présence des zombies et squelettes que je trouve bien souvent ridicule dans d'autres ouvrages ne me dérange pas ici.
J'ai tout simplement gardé à l'esprit que je lisais un livre destiné à un jeune public, et donc j'ai joué le jeu.

J'ai bien aimé toutes les expressions courantes revues et corrigées en mode Frigiel: "avoir un cube en moins", "leur mettre un coup de pied au cube", "il lui tapait légèrement sur le bloc", etc ...

Pour finir, les illustrations. Elles ne cassent pas des cubes ...
... Je plaisante ! Ah Ha ! elles sont assez sympas mais manquent de couleurs, et faut l'avouer, le graphisme n'est pas la spécialité de Minecraft ...

Bref, j'ai trouvé l'histoire pas mal du tout, et j'entame le tome 2 dès maintenant, car certes je me suis engagée à le lire, mais j'en ai sincèrement vraiment envie !

samedi 11 mars 2017

Nos amis les hommes - India Knight

Aujourd'hui dans la tête de Kate, j'avais envie d'un peu de légèreté en lisant cette comédie d' India Knight, mais finalement c'était d'une belle lourdeur.


Résumé:
Mon premier est un étudiant attardé qui porte des pulls qui grattent et sent le chien mouillé. Mon deuxième est un marchand d'art londonien installé à Tokyo. Mon troisième est un chirurgien plastique libidineux qui se prend pour un tigre et entretient de drôles de rapports avec les fruits de saison. Mon quatrième... Bref, mon tout représente la vie affective de Stella, 38 ans. Ex-femme de l'un, ex-compagne de l'autre et mère d'une adorable Honey de 18 mois, Stella se sent seule. D'accord, il y a Frank, son locataire, Frank qui aurait tout de l'homme idéal... si seulement il n'avait pas été aussi roux.

Mon avis:
Stella Midhurst n'est en aucun cas la jumelle de Bridget Jones ! de toute manière, Bridget Jones est unique ;-)
Je me suis vraiment fait violence pour finir ce livre. L'histoire n'a malheureusement aucun intérêt. J'espérais passer un bon moment, rire, certes essuyer quelques clichés, mais finalement c'était très ennuyeux.
Il y a du sexe, de la drogue aussi, mais pas du tout de rock'n roll !

Trêve de plaisanterie, Estelle, 38 ans, franco-britannique, vit à Londres, où elle s'est faite rebaptiser Stella car soi-disant les Anglais galèrent avec la prononciation (euh, personnellement je n'ai jamais eu aucun problème avec notre prénom commun en Angleterre comme aux Etats-Unis). 
Elle a une fille de 18 mois, et un colocataire de 35 ans, artiste, très prévenant, attentionné, cordon bleu, etc ... mais roux; ce qui apparemment est rédhibitoire pour Estelle.

Je n'ai pas retenu ce que fait Estelle dans la vie, mais à voir le programme de ses journées, pas grand chose. Par contre elle aime s'infliger la compagnie d'affreuses mères de famille dans une crèche miteuse deux fois par semaine ... allez comprendre.

Bref, il n'y a pas d'histoire en fait. Estelle cherche un mec qui est en fait sous son nez depuis le début, et à la fin ils finissent ensemble. Oh mince je vous coupe l'herbe sous le pied ? 
Vous pouvez me remercier. Je vous évite un moment de lecture plutôt rébarbatif.

mercredi 8 mars 2017

La maison des morts - Sarah Pinborough

Aujourd'hui dans la tête de Kate, je fuis une bâtisse lugubre sans me retourner.


Résumé:
La vie de Toby bascule suite à un simple test sanguin.
Au beau milieu d’une île déserte, une poignée d’enfants mène une existence hors du temps, sous la surveillance impassible d’une équipe d’infirmières. Arrachés à leurs familles, les Déficients vivent dans la crainte du moindre symptôme indiquant qu’il est temps pour eux d’être conduits au sanatorium, là d’où personne ne revient.
Loin des siens, replié sur lui-même, Toby attend la mort et lutte contre la peur et le désespoir. Mais l’arrivée d’une nouvelle patiente lui redonne brusquement une raison de vivre et d’espérer...

Mon avis:
Quel dommage ! Un cadre étrange et isolé, un contexte et une époque plutôt vagues, la présence insidieuse de la Faucheuse, des gamins arrachés à leurs familles en quelques secondes ... voilà qui présageait une histoire des plus originales et palpitantes !
Et pourtant, les 3/4 du roman ne racontent qu'une banale amourette entre ados.
On n'apprend rien sur la Déficience, le personnel ou le sanatorium. Tout ce décor mystérieux ne sert qu'à raconter les premiers émois d'un petit couple. Je m'attendais à lire une sorte de dystopie, et finalement c'est une sorte de bibliothèque rose pour adolescentes de 10 ou 12 ans.
Le dernier tiers mérite plus d'intérêt, à partir du moment où l'état de Will se dégrade. On aborde réellement l'amitié, la solidarité, la compassion, et même l'euthanasie.
La toute fin demeure tirée par les cheveux. La noyade est une des pires façons de mourir paraît-il, mais là on nous la sert comme un conte poétique, une ultime déclaration d'amour.
D'ailleurs j'y pense, à propos des escapades en amoureux, un petit détail me chiffonne. La lune est leur seul éclairage nocturne ou alors le joyeux tandem a piqué une lampe torche ? Car ils sont  quand même vachement doués pour se mouvoir en pleine nature au milieu de la nuit ...

En résumé, je suis très déçue, et plein de questions importantes resteront sans réponse :
Pourquoi les enfants de moins de 18 ans sont les seuls concernés par les tests sanguins ?
De quoi souffrent-ils ? Apparemment ce n'est même pas contagieux puisque professeurs et infirmiers ne portent pas de masques. Pourquoi donc cette mise en quarantaine ? Rien n'est expliqué, et c'est très frustrant.
Autrefois le sanatorium était réservé aux tuberculeux. Là on ne cesse de répéter qu'il n'y a pas de symptômes particuliers avant de "prendre l'ascenseur".
Sarah Pinborough pouvait tout aussi bien situer son histoire d'amour enfantine dans un service de cancérologie pédiatrique finalement.